C’était il y a 75 ans. Le 14 mai 1948, Israël déclarait son indépendance au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Au détriment des populations arabes installées en Palestine, qui nommeront cette période la Nakba, soit la grande catastrophe en arabe.
Dès la fin du 19e siècle, des groupes de Juifs viennent et s’installent en Palestine, fuyant les persécutions en Europe et en Russie. Ils fondent alors ce qu’on appelle le sionisme, ce mouvement politique et religieux dont la visée est la création d’un État juif.
Au fil des années, les arrivées de sionistes se multiplient en Palestine. Ceci, malgré l’opposition des populations arabes, qui craignent le vol de leurs terres.
En 1921, alors que les Britanniques exercent un mandat sur la Palestine, les Juifs et les Arabes s’opposent lors d’émeutes sanglantes. En Europe, le régime nazi gagne du terrain, et avec lui, l’antisémitisme. En 1945, le monde découvre l’horreur des camps de concentration. Dans ce contexte, de plus en plus de Juifs souhaitent la concrétisation de leur État.