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Record du mondeUn alpiniste atteint le sommet de l’Everest pour la 27e fois

«Je réfléchis à ce que nous pouvons faire pour le tourisme au Népal, pour que d’avantage d’alpinistes viennent ici et comment nous pouvons les satisfaire et les rendre heureux», déclare Kami Rita Sherpa.

Kami Rita Sherpa, 53 ans, détenait le record du nombre d’ascensions de l’Everest depuis 2018 qu’il avait gravi pour la 22e fois. «Certaines personnes sont à la poursuite de records, mais je ne fais pas cela pour des records», déclarait-il en mars.

Surnommé «l’homme de l’Everest», il est né en 1970 à Thame, un village de l’Himalaya, vivier d’alpinistes chevronnés. Guide de montagne depuis plus de 20 ans, Kami Rita Sherpa avait réussi l’ascension de l’Everest pour la première fois en 1994, en travaillant pour une expédition commerciale. Depuis, il l’a escaladé pratiquement chaque année, en dirigeant d’ailleurs plusieurs fois la première équipe de cordée à ouvrir la voie d’accès au sommet. Encore plus fou, en 2019 il l’atteint à deux reprises en l’espace de six jours.

Une ascension qui peut coûter cher

Plus de 900 personnes tenteront d’atteindre le Toit du Monde cette saison, qui dure jusqu’au début du mois de juin, un record pour cette année. Les autorités népalaises ont déjà délivré 478 permis d’ascension à des alpinistes étrangers cette année, rapportant 11’000 dollars l’unité. Il faut compter un budget de 45’000 à 200’000 dollars au total par ascension.

L’industrie de l’alpinisme dans l’Himalaya repose sur l’expérience des sherpas, généralement originaires des vallées de l’Everest. Par exemple, lors de son énième exploit, Kami Rita Sherpa accompagnait Chinh Chu, un milliardaire vietnamien qui a fait fortune dans la finance.

Régulièrement, le coût de l’ascension ne se limite pas à l’aspect financier. Cette année par exemple, la saison d’alpinisme a commencé de manière tragique avec la disparition de trois grimpeurs népalais en avril et celle d’un Américain début mai. Et un peu plus tôt mercredi, un alpiniste moldave de 46 ans est mort sur la montagne.

AFP/Iñaki Dünner