Rebsamen "imagine mal" que la gauche garde le Sénat à l'automne

Aux dernières élections municipales, la gauche, notamment la gauche socialiste, a perdu 155 communes de plus de 9 000 habitants.

Source AFP

Une grande partie du corps électoral désignant les sénateurs est constituée des conseillers municipaux.
Une grande partie du corps électoral désignant les sénateurs est constituée des conseillers municipaux. © APESTEGUY/SIPA

Temps de lecture : 1 min

Le ministre du Travail, François Rebsamen (PS), a jugé vraisemblable, lundi sur France Inter, que la gauche perde le contrôle du Sénat à la suite des élections sénatoriales du mois de septembre.

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Interrogé sur la possibilité de garder la majorité à la chambre haute après ce scrutin, l'ancien président du groupe sénatorial PS a estimé que ce serait "extrêmement difficile de garder une majorité de gauche, qui avait d'ailleurs du mal à s'exprimer positivement au Sénat puisqu'il y avait six voix d'avance pour l'ensemble de la gauche". "Avec le résultat des municipales, j'imagine mal que la gauche conserve la majorité du Sénat, sauf si la droite se divisait, on ne sait jamais", a ajouté le ministre.

Aux élections municipales, la gauche, notamment la gauche socialiste, a perdu 155 communes de plus de 9 000 habitants. Une grande partie du corps électoral désignant les sénateurs est constituée des conseillers municipaux.


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Commentaires (45)

  • voltairius

    Notre ministre du Travail a donc ce grave souci nous pensions naïvement que c'était le % de chômage : quand arriverons nous à comprendre l'essence de la démocratie représentative ?

  • Leshan

    Non seulement la "gôôôôôche" ne gardera pas la Sénat, mais celui-ci devrait êtres dissous au plus vite puisqu'il ne sert à rien, si non à laisser pantoufler lesdits Sénateurs qui coûtent très cher aux contribuables français !.

  • rarge

    A quand une date limite pour l'age des senateurs, cela redonnerait du jus au Senat, pourquoi ne pas fixer un age limite style 65 ans pour tous les parlementaires municipaux, regionaux, generaux, deputes, maires, senateurs, sur les 500 000 elus cela ferait de la place pour les jeunes et de nouveaux visages et nouvelles idees.