Aucune autorité même de la région du Nord-ouest n’a fait de sortie officielle à ce sujet.

Depuis le vendredi 19 mai 2023 où 50 femmes ont été enlevées par des séparatistes dans la région du Nord-Ouest, on n’a pas eu de communication officielle du gouvernement à ce propos. Ni le ministre de la Communication, ni celui de l’Administration territoriale et même le gouverneur de la région suscitée n’a réagi. Faut-il comprendre par le silence des autorités que ces femmes kidnappées âgées de 50 ans et plus ont été abandonnées à leur propre sort ? En attendant de voir la suite des choses, il faut dire que la presse continue de relayer cette affaire.

L’avocat des Droits de l’homme Felix Agbor Nkongho a condamné pour sa part l’enlèvement de ces femmes.

« L’enlèvement de femmes civiles qui ne participent pas activement aux hostilités est clairement un crime de guerre et un crime contre l’humanité. Cette action inhumaine et insensée est un exemple flagrant de terrorisation de la population civile. C’est embarrassant qu’on les appelle des « protecteurs » de la population sont maintenant des persécuteurs de la population. Le fait qu’ils ne puissent pas montrer le moindre respect aux femmes dont certaines sont leurs mères montre que la « révolution » est à son plus bas. C’est l’apogée de l’anarchie et de la criminalité», a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Rappelons que les femmes enlevées par les séparatistes manifestaient pour dénoncer les agissements de ces derniers. Elles dénonçaient les taxes qui leur sont.

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«Des taxes fixées à 10.000 francs par mois pour les hommes, 5.000 francs pour les femmes et 500 francs pour les enfants. Des montants jugés excessifs par les femmes mécontentes qui ont donc entrepris une marche de dénonciation», indique le journal de notre consoeur Mimi Mefo.