Catholicisme

« Le catholicisme pourrait devenir la deuxième, voire la troisième religion du pays »

[Interview] Selon l’historien Guillaume Cuchet, la recomposition du paysage religieux en France est telle que le catholicisme, qui s’effondre, se voit de plus en plus concurrencé par l’islam et le protestantisme évangélique.
Publié le 25/05/2023 à 09h34, mis à jour le 25/05/2023 à 15h39 • Lecture 3 min.
Guillaume Cuchet est professeur d'histoire contemporaine. Il est l'auteur de Comment notre monde a cessé d'être chrétien (Seuil, 2018) et Le catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ? (Seuil, 2021)

Guillaume Cuchet est professeur d'histoire contemporaine. Il est l'auteur de Comment notre monde a cessé d'être chrétien (Seuil, 2018) et Le catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ? (Seuil, 2021) • PATRICK GAILLARDIN / HANS LUCAS POUR PRIER

Guillaume Cuchet est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Il a notamment écrit Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France ? (Seuil, 2021) et Comment notre monde a cessé d’être chrétien (Seuil, 2018).

Le catholicisme en France traverse une crise, mais historiquement l’Église en a connu d’autres. Cette crise est-elle plus grave ?

Quand on relit aujourd’hui des témoignages datant des années de la crise post-conciliaire, de la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905 ou des lendemains de la Révolution, quand Pie VII négociait difficilement le concordat napoléonien, force est de constater qu’on avait déjà le sentiment que l’Église vivait une crise majeure, potentiellement mortelle. Ses adversaires annonçaient volontiers « la fin des dogmes » à courte échéance – ce qui n’est pas le cas aujou

Offre 100% Numérique

eglise demain

1€

le premier mois,
puis 5,50€ / mois

sans engagement

Déja Abonné ? Se connecter

Je soutiens La Vie

La Vie propose une partie de son contenu gratuitement, mais l’information de qualité a un coût. Votre soutien est précieux pour nous aider à préserver notre exigence journalistique et l’indépendance de notre rédaction.

Vous souhaitez soutenir la rédaction ?
Je m’abonne à 1€ le premier mois

Abonnez-vous à partir de 1€ le premier mois

J'en profite