Turquie : inquiétude des féministes après la réélection de Recep Tayyip Erdogan

Entouré de ses alliés, le président turc Tayyip Erdogan salue ses partisans après sa victoire à l'élection présidentielle. Ankara, le 29 mai 2023. ©AFP - Adem ALTAN
Entouré de ses alliés, le président turc Tayyip Erdogan salue ses partisans après sa victoire à l'élection présidentielle. Ankara, le 29 mai 2023. ©AFP - Adem ALTAN
Entouré de ses alliés, le président turc Tayyip Erdogan salue ses partisans après sa victoire à l'élection présidentielle. Ankara, le 29 mai 2023. ©AFP - Adem ALTAN
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Les femmes turques ont vu leurs droits rognés au cours des dix dernières années. La réélection de Recep Tayyip Erdogan douche les espoirs de changement.

Il dirige la Turquie depuis déjà vingt ans et a été réélu pour un troisième mandat. Recep Tayyip Erdogan a obtenu 52% des suffrages face à son opposant Kemal Kiliçdaroglu qui n’a pas réussi à s’imposer, malgré l’alliance inédite de six partis pour le soutenir. Dans son discours de victoire, Erdogan a proclamé que toute la Turquie l’avait emporté et qu’il était le président de 85 millions de citoyens, quel qu’ait été leur vote, mais le pays sort plus fracturé que jamais de cette campagne et une partie de la population s’inquiète. C'est notamment le cas des défenseurs des droits des femmes.

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La décision peut surprendre de la part d'un gouvernement conservateur. Pourtant, la nationalisation d'une compagnie ferroviaire vient d'être annoncée au Royaume Uni. Une étape "temporaire" précisent les autorités. Ce sont les retards fréquents et les annulations de de dernière minute qui les ont poussées à retirer le contrat à l’opérateur privé. Londres espère ensuite trouver rapidement un repreneur pour ces lignes.

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L'ambition est forte : "aboutir à l'accord multilatéral sur l'environnement le plus important depuis l'accord de Paris" sur le climat. Des négociations, lancées fin novembre à Punta del Este, en Uruguay, reprennent cette semaine à Paris, à l'UNESCO. L'objectif étant d'élaborer, d'ici fin 2024, un traité international juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique. Un changement de cap est impératif et urgent : chaque année, à l'échelle de la planète, nous générons plus de 350 milllions de tonnes de déchets plastiques, quantité qui ne cesse d'augmenter. Et le plastique se retrouve partout : jusqu'au sommet de l'Everest, dans la fosse océanique des Mariannes, et dans l'air que nous respirons. Les délégations de 175 pays sont donc réunies depuis ce matin pour discuter de ce grave sujet, mais les négociation peinent à commencer.

C’est dans certains cas une alternative au plastique : ingénieurs et industriels s’intéressent de plus en plus aux algues comme substitut biologique aux produits issus du pétrole. Les algues qui ont de nombreux atouts : elles jouent un rôle majeur de pompe à carbone, elles constituent aussi une source d’alimentation humaine et animale avec des bénéfices pour la santé.

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