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Ces agriculteurs qui doivent détruire leurs récoltes faute de main-d’œuvre

Certains maraîchers n’ont pas d’autre choix que de laisser les radis, les salades et les navets aux champs. 594342771/Poter - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Même les bras étrangers manquent. Une délégation de Légumes de France est allée au Maroc début mai pour chercher du renfort.

Aux quatre coins de la France agricole, maraîchers et arboriculteurs peinent à trouver de la main-d’œuvre, qu’elle soit locale ou qu’elle vienne d’autres pays. Le taux de chômage actuellement bas, le manque de motivation des candidats locaux et la forte sollicitation des travailleurs étrangers dans de nombreux domaines expliquent les raisons de cette pénurie.

«C’est un gros souci pour notre secteur du maraîchage, confirme Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France, maraîcher à Mardeuil (Marne) avec son fils. Même la main-d’œuvre saisonnière du cœur de l’Europe fait défaut car elle très demandée.»

«Un gros manque à gagner»

Faute de bras, certains maraîchers n’ont pas d’autre choix que de détruire les cultures en place. C’est ainsi le cas de Denis Digel, maraîcher sur 12 hectares à Sélestat, dans le Bas-Rhin. «On n’a pas assez de main-d’œuvre disponible, on va être obligé de laisser des cultures de printemps aux champs. Cela concerne les radis, les salades et les navets, regrette cet agriculteur cofondateur…

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31 commentaires
  • Anonyme

    le

    Le problème un français saisonnier doit en même temps payer son logement principal, et en même temps , vivre a un endroit différent. Ou il va payer un logement hors de prix a cause du caractère saisonnier . Tout cela pour 1500 euros par mois.
    La moitié du salaire part en logement, et il lui reste a peine de quoi épargner.

  • EA

    le

    Même si le taux de chômage est bas, il y a encore des chômeurs. Il n’y a pas besoin de qualification particulière, ils pourraient faire ce travail, de même que les bénéficiaires du RSA si celui-ci était versé en contrepartie de quelques heures de travail par semaine.

  • Don qui chotte

    le

    Rien de nouveau sous le soleil. En Belgique, je me souviens que depuis 1950 les directeurs du personnel (on ne parlait pas encore de ressources humaines à l'époque) allaient chercher des italiens du sud pour travailler dans les mines. Ce travail n'intéressait plus les belges.

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