Étude de Didier Raoult sur l’hydroxychloroquine : l'Agence du médicament va saisir la justice
Selon l’ANSM, les travaux de Didier Raoult sur le traitement sur l’hydroxychloroquine "auraient dû bénéficier d’un avis favorable d’un comité de protection des personnes et d’une autorisation" de sa part pour être mise en œuvre.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé au Parisien qu’elle s’apprêtait "à saisir la justice" concernant la dernière publication cosignée par l’ancien directeur de l’IHU de Marseille, mise en ligne sur la plate-forme de prépublications MedRxiv le 4 avril. Une étude, publiée en mars, sur l'efficacité supposée de traitements comme l'hydroxychloroquine.
Seize sociétés savantes de médecine avaient interpellé la semaine dernière les autorités sur une absence de sanctions face au "plus grand essai thérapeutique 'sauvage' connu", dénonçant l'étude de Didier Raoult.
Selon l’ANSM, la réglementation n’aurait pas été respectée. "Après analyse, nous confirmons que cette étude peut être qualifiée de RIPH (recherche impliquant la personne humaine) de catégorie 1. Elle aurait ainsi dû bénéficier d’un avis favorable d’un comité de protection des personnes (CPP) et d’une autorisation (de sa part) pour être mise en œuvre".
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