L’Arctique pourrait être privé de glace de mer en été dès les années 2030, soit bien plus tôt qu’estimé, même dans un scénario de faibles émissions de gaz à effet de serre, affirment des chercheurs dans un article publié mardi.
Des scientifiques basés en Corée, au Canada et en Allemagne ont utilisé des données d’observation des années 1979-2019 pour effectuer des nouvelles simulations. "Les résultats indiquent que le premier mois de septembre sans glace de mer interviendra dès les années 2030-2050", concluent-ils dans la revue Nature Communications.
Lorsque les experts parlent d’absence de glace, cela veut dire une surface inférieure à un million de kilomètres carrés. L’océan Arctique représente une superficie d’environ 14 millions de kilomètres carrés.