« Elle frappait les parois de son cercueil » : déclarée morte, une femme de 76 ans se réveille en Équateur

Le décès de cette femme de 76 ans avait été constaté par erreur vendredi dans un hôpital public, après un arrêt cardiorespiratoire.

Alors que des habitants veillaient une femme déclarée morte depuis 5 heures en Equateur, ils ont entendu sa respiration. (Illustration) AFP/Patrick T. FALLON
Alors que des habitants veillaient une femme déclarée morte depuis 5 heures en Equateur, ils ont entendu sa respiration. (Illustration) AFP/Patrick T. FALLON

    Stupéfaction autour d’un cercueil en Équateur. Alors que des proches veillaient depuis cinq heures une femme âgée déclarée morte, ils l’ont soudainement entendue respirer. Les faits ont été racontés dimanche par le fils de celle que les médias locaux qualifient de « ressuscitée ».

    Une vidéo montre Bella Montoya, 76 ans, à l’intérieur d’un cercueil ouvert et respirant bruyamment, entourée de deux hommes qui lui viennent en aide.

    Avec sa « main gauche elle frappait les parois et sa main tremblait », a déclaré son fils, Gilbert Balberan, dans une autre vidéo diffusée par les médias locaux.

    « Le médecin lui a pincé la main et elle a réagi »

    La presse locale s’est fait l’écho de cette histoire, parlant d’une « résurrection ». « Ma maman est sous oxygène. Son cœur est stable. Le médecin lui a pincé la main et elle a réagi », a-t-il ajouté dans des propos rapportés par le journal El Universo.

    Le décès de Bella Montoya avait été constaté vendredi dans un hôpital public de la ville côtière de Babahoyo, dans le Sud-Ouest du pays. Selon le ministère de la Santé, elle avait été hospitalisée pour un accident vasculaire cérébral présumé et « a subi un arrêt cardiorespiratoire sans réagir aux manœuvres de réanimation, à la suite de quoi le médecin de garde a confirmé son décès ».

    Un comité technique a été chargé d’ « analyser ce cas en profondeur » et d’établir « un audit médical afin de déterminer les responsabilités » du constat de décès erroné, a ajouté le ministère dans un communiqué. « Je me remets peu à peu de ce qui s’est passé. Maintenant, tout ce que je demande, c’est que la santé de ma mère s’améliore. Je veux qu’elle soit vivante et à mes côtés », a soupiré Gilbert Balberan.