Visé par une enquête pour "des faits de nature sexuelle", l'évêque de La Rochelle demande sa "mise en retrait"

par I.N avec AFP
Publié le 13 juin 2023 à 22h41

Source : JT 20h Semaine

L'évêque de La Rochelle, Mgr Georges Colomb, est visé par une enquête après un signalement concernant "des faits de nature sexuelle" qui lui sont reprochés.
Il dément ces accusations, et "exprime sa stupéfaction".
Ce mardi, il annonce demander au Pape sa "mise en retrait" le temps de l'enquête.

Une mise à l'écart le temps de l'enquête. L'évêque de La Rochelle, Mgr Georges Colomb, a annoncé ce mardi soir avoir demandé à être "mis en retrait" de ses fonctions. Cette demande fait suite à l'ouverture d'une enquête, suite à un signalement par les Missions étrangères de Paris (MEP), "concernant des faits de nature sexuelle reprochés à cet évêque et qui auraient été commis en 2013", a indiqué le Parquet de Paris à l'AFP, confirmant des informations de La Croix, Famille chrétienne et La Vie.

"Stupéfaction et incompréhension face à ces allégations calomnieuses"

Dans un communiqué publié sur le site du diocèse, Mgr Colomb, ancien supérieur général des MEP (2010-2016), indique qu'il n'a "à ce jour, été contacté par aucun enquêteur" et "exprime sa stupéfaction et son incompréhension face à ces allégations calomnieuses et les dément vigoureusement".

Toutefois, "pour pouvoir préparer sa défense et préserver le diocèse de La Rochelle, Mgr Colomb a pris la décision de demander au Pape de le mettre en retrait le temps de l'enquête, tout en demeurant évêque de La Rochelle", ajoute le communiqué. "Un administrateur devrait être nommé pour s'occuper de notre diocèse pendant cette période."

Dans un communiqué distinct publié également ce mardi soir, la Conférence des évêques de France qualifie de "graves" les accusations portées contre Mgr Colomb et Mgr Gilles Reithinger, évêque auxiliaire de Strasbourg. Ce dernier, qui avait succédé à Mgr Colomb à la tête des MEP de 2016 à 2021, est cité dans les articles de presse comme ayant été au courant des accusations d'agression sexuelle ayant eu lieu aux MEP dès 2013. Il nie avoir été informé, selon ses propos à La Croix.

Mi-mai, les MEP avaient annoncé avoir demandé à un cabinet externe de recenser les cas de violences sexuelles pouvant avoir eu lieu entre 1950 et 2023 en leur sein.


I.N avec AFP

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