Le corps de Karine Esquivillon a été retrouvé dans la nuit, son mari avoue les faits

Karine Esquivillon est morte. D’après les informations du Parisien, confirmées dans un second temps par celles de BFMTV, le corps de la mère de famille disparue depuis deux mois et demi, a été retrouvé dans un bois de Vendée non loin de son domicile. Une découverte rendue possible par les aveux de son mari, Michel Pialle.

Ce dernier, placé en garde à vue il y a deux jours, a reconnu avoir tué son épouse à la toute fin de sa garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi et a ensuite conduit les enquêteurs là où il avait dissimulé le corps. Un convoi de plusieurs véhicules a quitté la gendarmerie de La Roche-sur-Yon pour fouiller la zone en question et a ensuite fait la découverte macabre.

Le mari aurait évoqué une mort par accident

D’après les informations du Parisien, Michel Pialle aurait évoqué avoir tué sa femme par arme à feu et par accident, mais les circonstances exactes seraient encore à éclaircir. Selon BFMTV cette fois-ci, il aurait indiqué aux enquêteurs qu’il nettoyait cette arme à feu au moment du drame.

Mais la cellule d’enquête cherche à en savoir plus et se montrerait sceptique. Elle aurait découvert que le SMS envoyé par le mari le 27 mars, depuis le portable de Karine Esquivillon pour justifier son départ, l’avait déjà été, mais le 14 mars, puis effacé. Il pourrait y avoir préméditation. Michel Pialle va être présenté ce vendredi à deux juges d’instruction pour « enlèvement et séquestration » ainsi que « meurtre ».

Une perquisition de plus de huit heures avait été menée mercredi en présence de Michel Pialle, quelques minutes après son interpellation. Après la disparition annoncée de la mère de famille le 27 mars, un appel à témoins avait été lancé le 9 mai et son mari martelait que sa femme avait quitté le domicile « volontairement ». Il avait aussi indiqué que le couple était séparé mais continuait à vivre sous le même toit. Karine Esquivillon et Michel Pialle avaient eu trois enfants ensemble, dont deux qui vivaient encore avec eux à leur domicile.