En déplacement à Marseille, le chef de l'Etat a remis en cause le calendrier scolaire qu'il juge inadapté aux enfants des quartiers d'éducation prioritaire. "Quand on a des vacances de trois mois, l'inégalité revient", a dit Emmanuel Macron qui affirme vouloir lancer le débat.
- Laurent Frajerman Chercheur à l'institut de recherches de la FSU et professeur agrégé d'Histoire au lycée
Quand Emmanuel Macron remet sur la table un vieux débat. En déplacement à Marseille, le chef de l'Etat a remis en cause la durée des vacances scolaires. Des vacances trop longues en été à ses yeux et qui pénalisent les élèves des quartiers sensibles. Une déclaration faite lors de la visite d'une école marseillaise en cours de rénovation, au deuxième jour de son déplacement dans la cité phocéenne.
Aucune réforme du calendrier scolaire n'interviendra à la prochaine rentrée, Emmanuel Macron explique simplement vouloir rouvrir le débat sur "une des grandes hypocrisies françaises".
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Invité de ce journal, le sociologue Laurent Frajerman, chercheur associé au Cerlis, le Centre de recherche sur les liens sociaux, animateur de l'Observatoire de la vie fédérale de la FSU, Pour Laurent Frajerman, la question du calendrier scolaire se pose, mais ce n'est pas "la cause principale des problèmes de l'école française".
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Le drame de Nanterre est très vite devenu un sujet politique. A gauche, des voix s'élèvent pour dénoncer l'impunité supposée de la police. Les réactions les plus virulentes viennent de la France insoumise.
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