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Présidentielle au Sénégal : l’opposant Ousmane Sonko promet « le chaos » si sa candidature est empêchée

Le plus farouche opposant du président Macky Sall a été condamné il y a un mois à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Une condamnation qui le rend en l’état actuel inéligible.

Le Monde avec AFP

Publié le 06 juillet 2023 à 21h55

Temps de Lecture 1 min.

L’opposant Ousmane Sonko s’adresse à ses militants, dimanche 3 février, à Dakar.

Au Sénégal, l’opposant Ousmane Sonko a promis, jeudi 6 juillet, une élection présidentielle 2024 dans un « chaos indescriptible » si sa candidature est empêchée, lors de sa première prise de parole depuis que le président Macky Sall a annoncé lundi ne pas briguer un troisième mandat. « Il n’y aura pas d’élection dans ce pays, ou alors ce sera dans un chaos indescriptible si par des combines judiciaires le président Macky Sall voulait empêcher ma candidature », a dit M. Sonko dans un entretien sur la chaîne France 24.

Le plus farouche opposant du président Sall a été condamné il y a un mois à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » – il n’a cessé de clamer son innocence et de crier au complot. Cette condamnation le rend en l’état actuel inéligible. Elle a engendré début juin les troubles les plus graves depuis des années au Sénégal, faisant seize morts selon les autorités et une trentaine selon l’opposition.

M. Sonko a estimé que M. Sall a renoncé à une troisième candidature, « non pas parce qu’il est un démocrate », mais à cause de la « pression populaire et internationale ». D’après lui, il n’y a pas de raison de le « féliciter » pour cela. Malgré « l’acharnement » du pouvoir pour l’éliminer de la course à la présidentielle, dit-il, le dirigeant du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) s’est dit « prêt à pardonner », et même à « oublier » s’il peut participer à l’élection.

« Nous lui [Macky Sall] souhaitons de terminer ce mandat en beauté et de pouvoir partir dans la sérénité, lui et sa famille », a-t-il ajouté, réclamant des élections « libres », « transparentes » et « inclusives ». Il a en outre affirmé qu’il n’y a aucun contact « officiel » ou « officieux » entre lui et le chef de l’Etat. Il s’est également dit prêt « à faire des sacrifices » pour « apaiser » le pays, mais a rappelé qu’il ne discuterait pas « le couteau à la gorge ».

M. Sonko est bloqué par les forces de sécurité chez lui à Dakar, « séquestré » selon lui, depuis le 28 mai.

Le Monde avec AFP

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