Gouvernement : la droite ne ferait pas mieux

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    Gouvernement : la droite ne ferait pas mieux
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La Dépêche du Midi

François Hollande au plus bas. Manuel Valls toujours haut. Mais pour 60 % des Français la droite ne ferait pas mieux...

Avec sept points perdus et un nouveau record d'impopularité à 21 % d'opinions favorables, il n'est pas sûr que François Hollande s'en contentera : mais dans le baromètre BVA-La Dépêche du Midi-Orange du mois d'avril une majorité de Français (60 %) pense que la droite ne ferait pas mieux que le gouvernement actuel. C'est vrai pour l'UMP qui à 40 % progresse toutefois avec le gain d'un point supplémentaire de confiance mais surtout pour le Front national qui ne bénéficie pas de ses victoires aux municipales. «Le FN n'améliore pas sa crédibilité nationale. Seuls 22 % des Français jugent qu'il ferait mieux que le pouvoir actuel, un score qui régresse de deux points par rapport à décembre 2013» explique Erwan Lestrohan, directeur d'étude BVA opinion. Pour le couple de l'exécutif, la possibilité de rebond repose désormais sur Matignon. Une majorité de Français (52 %) affiche une «bonne opinion» de Manuel Valls, chez les sympathisants de gauche (62 %) mais aussi à droite (40 %). «Le nouveau Premier ministre semble à même, pour le moment d'incarner le renouveau. Seuls Balladur (58 %) en 1993 et Jospin en 1997 (52 %) avaient fait mieux ou aussi bien», note BVA.

À droite, Alain Juppé confirme sa percée dans l'opinion. Il progresse de 3 points avec 56 % des Français qui souhaitent lui voir prendre une place plus importante dans la vie politique française. Loin devant Nicolas Sarkozy (37 %) même si l'ancien chef de l'État reste le premier choix des militants de l'UMP pour 2017. Mais entre les deux hommes l'écart se réduit et le maire de Bordeaux compte désormais 77 % en termes de cote d'influence auprès de la famille des sympathisants de droite.

François Fillon (12 %) et surtout Jean-François Copé (2 %) sont décrochés et n'en finissent pas de payer l'addition de leur affrontement fratricide lors de la calamiteuse course à la présidence de l'UMP.