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La cagnotte avait défrayé la chronique, mais son but est bel et bien atteint. 1,6 million d'euros ont été transmis à la famille du policier accusé d'avoir tué Nahel le 27 juin dernier. Ces fonds récoltés, à l'initiative de Jean Messiha, ancien membre du Front National et de Reconquête , « ont été retirés par la bénéficiaire », selon la plateforme GoFundMe, qui en a informé Le Parisien.
Cette cagnotte n'était pas bien vue par la famille de Nahel, laquelle a porté plainte, ni par une partie de la classe politique. La France insoumise avait choisi de saisir le procureur de la République afin de faire fermer la cagnotte. Selon eux, cette initiative contrevenait à la loi sur la liberté de la presse de 1881 et à son article 40, qui veut qu'« ouvrir ou annoncer publiquement des souscriptions ayant pour objet d'indemniser des amendes, frais et dommages et intérêts prononcés par des condamnations judiciaires » est rigoureusement interdit.
Un usage purement familial
Mais la femme du policier a répondu en s'engageant par écrit à « ce que l'intégralité des fonds collectés soient utilisés […] aux seules fins de subvenir aux besoins de la famille », justifie GoFundMe. « Elle s'est engagée à ce qu'aucune partie des fonds collectés ne soit utilisée de quelque manière que ce soit pour assurer la défense de son mari ou pour compenser les condamnations susceptibles d'être prononcées à l'encontre de son mari », permettant ainsi de ne pas contrevenir à la loi de 1881.
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En revanche, aucune mention d'une quelconque imposition ou prélèvement d'une commission. Les avocats fiscalistes s'accordaient sur une ponction de 60 % sur le 1,6 million. De plus, la procédure judiciaire pour l'annulation de la cagnotte est toujours en cours. Dans un tel cas, les experts semblent penser que la famille bénéficiaire devra reverser l'argent aux donateurs.
Si les excités démagogues de gauche...
... N'avaient pas instrumentalisé la mort du petit délinquant il n'y aurait sans doute pas eu de "cagnote". Et si la "racaille" (suivant le mot d'un président de la République) n'avait pas mis la France à feu et à sang, il n'y aurait sans doute pas eu autant de gens pour y participer.
Je regrette de n’avoir pas donné.
NON, un référendum !