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L’Algérie, un terrain de jeu sexuel des dirigeants du sport français

Illustration d'une soirée alcoolisée. © Copyright : Mohamed Elkho-Le360
Auditionné par l'Assemblée nationale française dans le cadre de la commission d'enquête sur les défaillances des fédérations sportives, le journaliste d’investigation Romain Molina a dénoncé les dérives sexuelles des dirigeants de certaines fédérations qui profitent de leur présence dans des pays, dont l’Algérie, pour s’adonner à la débauche en toute quiétude.
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Romain Molina, journaliste, conférencier et écrivain ayant publié sept ouvrages, ainsi que des enquêtes pour le New York Times, CNN, BBC ou encore Le Temps, a été auditionné, le jeudi 20 juillet, par l'Assemblée nationale française dans le cadre de la commission d'enquête sur les défaillances des fédérations sportives.

Le journaliste français au près d’un million d’abonnés sur les réseaux sociaux a mis à nu les pratiques douteuses au sein de certaines fédérations sportives. Il a notamment parlé de systèmes mafieux, de menaces physiques et de dérives sexuelles «quasi officiels», car connus de certains médias et certaines autorités publiques et couvert au plus haut niveau de l'État français.

Mais les révélations les plus choquantes restent celles concernant la Fédération des sports de combat, où la prostitution fait rage. Molina a expliqué que les dirigeants de ladite fédération s’adonnent à des «partouzes» dès qu’ils sont en Algérie, en Azerbaïdjan ou en Thaïlande. «Quand ils vont en Algérie, à Oran, ils ouvrent les chambres, il y a un cabaret à côté, c’est prostitution à gogo. En Azerbaïdjan, c’est prostitution à gogo. Et en Thaïlande, c’est prostitution à gogo. Cette fédération, si elle n’a pas de p****, elle ne peut pas fonctionner», a dévoilé le journaliste à Beatrice Bellamy, présidente de la commission.

C’est un secret de polichinelle, l’Algérie est un bordel à ciel ouvert. Ce qui, en soi, n'aurait regardé que les personnes qui tarifient leurs relations sexuelles. Mais, le hic, le grand hic, c’est que le régime d’Alger et ses relais médiatiques ont fait de la prostitution l’un des angles d’attaque de prédilection contre le Maroc. Comme dit un proverbe bien de chez de nous, «le chameau ne voit pas sa propre bosse, il ne voit que la bosse de son frère». En matière de prostitution, ce n’est pas une bosse qui se dresse sur le dos de l’Algérie, mais une colline, un gratte-ciel, le mont Everest.

Vous en voulez la preuve? Lisez l’excellent livre «Le mal algérien», publié au mois de mars aux éditions du Bouquin. Dans cet ouvrage, Jean-Louis Levet et Paul Tolila, experts français mandatés dans le cadre d’une mission officielle qui a duré cinq ans et demi en Algérie, mettent la lumière sur l’énorme propagation de la prostitution chez le voisin de l'est.

La prostitution est omniprésente en Algérie, révèlent les experts français. Elle fleurit dans des stations balnéaires, comme Tichy (région de Béjaïa), mais également dans les métropoles et villes de taille moyenne, comme Alger, Oran, Béjaïa, Annaba, Tlemcen, Sétif, Borj Bou Arreridj, etc.

Levet et Tolila avancent le chiffre affolant de plus de 4 millions de personnes vivant de la prostitution en Algérie. Ils écrivent à ce sujet: «En 2007, un rapport de l’Institut de sondages algérien Abassa, spécialisé dans les enquêtes sociales, rapportait l’existence d’environ 1,2 million de prostituées clandestines en Algérie, chacune faisant vivre au moins trois personnes autour d’elle, ce qui donne un chiffre d’un peu plus de 4 millions de personnes vivant de cette activité.»

Dans le livre, Alger est décrite comme un bordel à ciel ouvert. Les auteurs citent une avocate au barreau de la capitale algérienne qui a mené une enquête sur cette activité et recensé «8.000 maisons dédiées à la prostitution dans le seul Alger». Sans parler des autres endroits de la capitale où des femmes et des hommes tarifient leurs rapports sexuels: «rue, garages, carcasses de véhicules, gourbis, petits appartements, villas, hôtels de passe…» Cette prostitution est aussi le fait de mineurs, «l’âge d’entrée dans le métier se situant entre 14 et 16 ans.»

En parlant de la prostitution à gogo en Algérie, Romain Molina n’a fait qu’enfoncer une porte ouverte. Evidemment, le régime d’Alger et ses relais propagandistes seront dans le déni comme ils le sont pour d’autres sujets, autrement plus importants, et qui finiront par couler le Système.

Par Adil Azeroual
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