L’avocate, écrivaine et militante féministe Gisèle Halimi a reçu un hommage national au Palais de justice de Paris, mercredi 8 mars, à l’occasion Journée internationale des droits des femmes. Tout au long de sa carrière, l’avocate, disparue en juillet 2020, avait défendu les femmes et s’était battue pour leur émancipation face au patriarcat. Retour sur une carrière de militante qui a fait bouger les lois.
C’est en 1972 que le nom de Gisèle Halimi devient célèbre pour le grand public. Lors du « Procès de Bobigny », elle défend Marie-Claire Chevalier, jugée pour avoir avorté à la suite d’un viol. La jeune femme a été relaxée.
Un an plus tôt, Gisèle Halimi s’était personnellement engagée pour le droit à l’intervention volontaire de grossesse en signant, dans Le Nouvel observateur, le manifeste des 343.
L’avocate a aussi fait du viol un enjeu majeur de sa carrière : en 1978, elle a milité et obtenu le changement de qualification du viol. Jusqu’alors un délit, cet acte est devenu un crime grâce à son engagement.
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