Argenteuil : elle saute de la voiture en marche pour fuir son ex-conjoint violent

Un homme a été incarcéré par le tribunal judiciaire de Pontoise (Val-d’Oise) après avoir embarqué de force son ex-conjointe dans sa voiture, puis pour l’avoir frappée et menacée de mort. Il a été condamné à un an de prison ferme.

Illustration. L'ex-conjoint a été interpellé par les policiers dans le centre-ville d'Argnteuil. LP/Fr.N.
Illustration. L'ex-conjoint a été interpellé par les policiers dans le centre-ville d'Argnteuil. LP/Fr.N.

    Alors qu’il avait interdiction d’entrer en contact avec son ex-conjointe, un homme l’avait embarquée de force dans sa voiture. Un véhicule qu’elle parvenait à quitter à Argenteuil en sautant en marche pour lui échapper. Interpellé peu après, l’ex-conjoint a été condamné mercredi dernier par le tribunal correctionnel de Pontoise pour violences par conjoint et a été incarcéré. Il a écopé d’une peine de 18 mois de prison, dont un an ferme.



    La scène remonte au 4 septembre dernier lorsque le suspect ramène son ex-conjointe de Paris à Argenteuil, où celle-ci réside. Il lui demande de rendre une somme d’argent qui lui appartiendrait et la situation dégénère : l’homme lui porte des coups, la menace de mort avant de la forcer à monter dans sa voiture. Il démarre mais son ex-conjointe parvient à sauter en marche et à prendre la fuite.

    Une interdiction d’entrer en contact non respectée

    Aussitôt alertés, les policiers d’Argenteuil n’ont pas tardé à retrouver la trace de l’homme qui a été repéré dans le centre-ville. Il est alors interpellé boulevard Leon-Feix. Âgé d’une vingtaine d’années, il a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat, dans le cadre d’une enquête confiée à la Sûreté urbaine. Dans le même temps, la victime a déposé plainte pour menaces de mort et pour violences, décrivant le déroulement des faits depuis Paris. Plusieurs témoins ont été par ailleurs entendus par les enquêteurs. Des auditions qui ont confirmé l’emprise que l’ex-conjoint exerçait sur la victime et confirmaient les violences.

    Au cours de la garde à vue, il est aussi apparu que le mis en cause était sous le coup d’une assignation à résidence qu’il n’a pas respectée, comme d’une interdiction d’entrer en contact avec son ex-conjointe. Lors des auditions, il a cependant nié les faits qui lui étaient reprochés. À l’issue de sa garde à vue, et sur instruction du parquet de Pontoise, le mis en cause a été déféré en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Pontoise, qui a donc prononcé son incarcération.