En RDC, Stanis Bujakera Tshiamala a été transféré à la prison de Makala

Notre correspondant en RDC a été emprisonné ce 14 septembre à la prison centrale de Kinshasa. Jeune Afrique continue de demander sa libération immédiate et dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse.

Le journaliste congolais Stanis Bujakera Tshiamala © DR/Actualité.cd

Publié le 14 septembre 2023 Lecture : 1 minute.

Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa, a été transféré ce jeudi 14 septembre à la prison de Makala. Plus tôt dans la journée, il a été auditionné au sujet de la demande de mise en liberté provisoire déposée par sa défense mardi 12 septembre. Le magistrat n’a pas encore rendu sa décision.

Arrêté le 8 septembre à l’aéroport de Ndjili et officiellement placé sous mandat d’arrêt provisoire le lundi 11 septembre, il avait passé les trois dernières nuits au cachot du parquet du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.

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Depuis son interpellation, Stanis Bujakera Tshiamala a été entendu à plusieurs reprises par la commission chargée d’enquêter sur le meurtre de l’ancien ministre et député congolais Chérubin Okende, ainsi que par le parquet. Les faits qui lui sont reprochés sont la « propagation de faux bruits » et la « diffusion de fausses informations ».

Ces accusations concernent un article publié sur notre site le 31 août et qui ne porte pas la signature de notre correspondant, mais celle de Jeune Afrique.

Multitude de réactions

L’article en question faisait mention d’un document attribué à l’Agence nationale de renseignements (ANR), dont les autorités congolaises contestent l’authenticité. Elles nous ont fait parvenir, quelques heures après l’arrestation de Stanis Bujakera Tshiamala, un courrier dénonçant “les fausses informations publiées sur base d’un rapport attribué indûment à l’ANR, prétendant retracer les circonstances de la mort de Chérubin Okende”.

Nous continuons de demander la libération immédiate de Stanis Bujakera Tshiamala. Plusieurs personnalités politiques congolaises, organisations de société civile et représentations diplomatiques – dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Belgique, la Suisse et l’Union européenne – ont fait part de leur inquiétude concernant la situation de notre correspondant.

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Jeune Afrique dénonce également une atteinte grave à la liberté d’informer, et appelle au respect des droits de son journaliste.

Une pétition réclamant la remise en liberté immédiate de Stanis Bujakera Tshiamala est en ligne ici.

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