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Est de la RDC: MSF s'alarme des agressions sexuelles de femmes dans des camps de déplacés

Dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), dans des camps de déplacés autour de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, 70 femmes en moyenne se sont présentées chaque jour ces dernières semaines dans les structures de Médecins sans frontières (MSF), suite à une agression sexuelle, selon l'ONG. « Les femmes sont exposées à des gens malintentionnés », explique Rasmané Kaboré, coordinateur d'urgence de MSF dans cette ville.

Vue aérienne d'un camp de déplacés non loin de Goma, en RDC.
Vue aérienne d'un camp de déplacés non loin de Goma, en RDC. © AFP/Guerchom Ndebo
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En République Démocratique du Congo (RDC), Médecins sans frontières (MSF) alerte sur la situation des femmes dans les camps de déplacés autour de Goma, dans l'est du pays. Selon l'organisation, 70 femmes en moyenne se sont présentées chaque jour dans leurs structures, le mois dernier, suite à une agression sexuelle. MSF dénonce une augmentation du nombre de cas, et une situation inacceptable, qui s'explique notamment par leurs conditions de vie très précaires.

« Elles se font agresser dans les bois »

« Les femmes subissent ces agressions parce que l’aide qui est apportée à ces déplacés ne répond pas à leurs besoins, en termes de fourniture de nourriture, les besoins en abris, et notamment les besoins en protection », décrypte Rasmané Kaboré, coordinateur d'urgence de MSF à Goma, au micro de Magali Lagrange.

Il explique : « Les camps sont situés dans des villages, ou des zones reculées. Ils manquent cruellement de protection, ce qui fait que les femmes sont exposées à des gens malintentionnés. Aussi, quand elles partent en brousse pour chercher du bois pour faire la cuisine, d’autres pour le revendre pour subvenir à leurs besoins, elles se font agresser dans les bois. »

Rasmané Kaboré réclame de l’aide : « MSF en tant qu’organisation humanitaire à elle seule ne peut pas répondre à tous les besoins. Donc mon appel serait que, les bailleurs de fonds, les acteurs humanitaires, et les autorités, puissent redoubler d’efforts pour répondre aux besoins de ces déplacés, pour pouvoir, réduire tout du moins, l’exposition de ces femmes. »

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