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Un curieux sentiment a envahi Mitra Hejazipour lorsque la Marseillaise a retenti le 27 août dernier à l'Alpe d'Huez pour célébrer son titre de championne de France. « Je me suis souvenue de tout le chemin parcouru pour en arriver là, mais aussi de tout le temps perdu, raconte au Point la nouvelle reine des échecs français. Mais j'étais également très fière d'entamer un second départ dans ma vie. » Le tournoi n'était que sa seconde compétition nationale. À peine quatre mois auparavant, la jeune femme ne jouait même plus aux échecs et poursuivait ses études d'ingénierie informatique à Paris.
« La nationalité française m'a facilité la vie et m'a permis de renouer avec ma passion, confie la joueuse, âgée de 30 ans. Pour moi, la patrie n'est pas forcément le pays où vous êtes née, mais celui...
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CAIUS06 le 25/09/2023 à 22 : 16 :
Excellente proposition !
J'ai lu avec beaucoup d'émotion cet article car je suis allé en Iran en 2015 et j'ai discuté longuement avec des étudiantes à Ispahan. Ce qu'elles m'ont raconté est inimaginable en France pour nos étudiantes Françaises. C'est un asservissement complet des femmes par le voile et notre conversation a été vite interrompue par la police des moeurs représentée par une grosse mémère en noir armée d'un baton. Déjà à cette époque, le voile n'arrivait qu'à la moitié de la chevelure et les jeunes filles on été obligées de se couvrir complètement.
J'ai compris ce qu'était la police des moeurs mais j'ai également compris qu'un jour, compte tenu de leur niveau d'instruction, elle verrait le bout du tunnel, car, les femmes en Iran sont 60% à avoir un niveau d'études supérieur aux hommes. Mais il faudra être patient.
Pendant ce temps, en France, la nupes se bat pour l'abaya afin d'obtenir des voix sans souci du bien être des Françaises et de la nation. Cela me rend triste !
Un parcours et un courage admirables.
Il n'y a pas de meilleure réponse à ceux qui nous présentent, par une inversion totale des valeurs, le voile et l'Abaya comme des symboles de liberté.