Jusqu’ici on peut dire que la pub et Instagram ça fait deux. L’entreprise n’est pas très flexible en matière de monétisation de son audience. ainsi chaque campagne de publicité doit être pré-approuvée avant leur diffusion. Depuis peu les publicités vidéo sont testées. L’entreprise prend donc son temps pour ce qui pourrait être demain une nouvelle machine à cash pour Facebook. Le site de partage de photo a lancé quelques campagnes vidéo avec des annonceurs comme Levi’s, Ben and Jerry’s, Burberry ou la chaine hôtelière Starwood. Au total il n’y a qu’une quinzaine d’annonceur qui a été approuvée. Instagram ressemble un peu à un beau magazine papier d’où cette approche sélective et centrée sur un contenu de qualité et facteur d’engagement avec l’audience.
Facebook et ses concurrent rivalisent d’ingéniosité pour capturer un part du gateau du marché de la publicité vidéo. Facebook et Instagram mise sur les vidéo en « autoplay » s’affichant dans le flux d’actualité des utilisateurs. C’est pour cela qu’Instagram n’est pas encore prêt pour offrir ses outils de campagnes en libre service comme le font déjà ses concurrents. Cela ne l’a pas empêché de signer un contrat de 40 M$ avec l’agence media Omnicom. Il n’en demeure pas moins que si Instagram veut aller plus vite et voir ses services publicitaires adopté par les annonceur, il faudra rapidement passer par la case « self service » car on ne peut pas multiplier les forces de vente à l’infini.
Pierre Berendes
