Soupçons de corruption dans la politique et les médias : des versements d’argent au cœur de l’enquête

INFO LE PARISIEN. Un lobbyiste et un politologue spécialiste du Qatar sont entendus ce mardi en garde à vue dans le cadre de l’enquête sensible sur des soupçons de corruption dans la vie politique et médiatique française. Les investigations ont mis en évidence l’existence présumée de transactions financières douteuses.

Le politologue Nabil Ennasri, spécialiste du Qatar, est entendu mardi 3 octobre en garde à vue. Il est soupçonné, tout comme le lobbyiste Jean-Pierre Duthion, de corruption. Sipa/Baltel
Le politologue Nabil Ennasri, spécialiste du Qatar, est entendu mardi 3 octobre en garde à vue. Il est soupçonné, tout comme le lobbyiste Jean-Pierre Duthion, de corruption. Sipa/Baltel

    Des élus et des journalistes français ont-ils été payés pour défendre les intérêts de pays tels que le Qatar ? C’est désormais une piste très sérieuse suivie par les policiers de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) qui enquêtent sur des soupçons d’ingérence étrangère dans la politique et les médias français.

    Deux hommes ont été placés en garde à vue lundi et sont toujours entendus ce mardi 3 octobre : un politologue spécialiste du Qatar, Nabil Ennasri, et un sulfureux lobbyiste, Jean-Pierre Duthion, qui se présente comme un « consultant médias ». Cette enquête sensible, ouverte par le parquet national financier (PNF), vise des faits de « trafic d’influence », « corruption d’agent public », « corruption privée » et « abus de confiance ».