Côte-d’Or Dépistage du cancer du sein : « Cette année, j’y vais ! »

Octobre rose, c’est le mois dédié à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Depuis 2004 en France, les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées, tous les deux ans, à réaliser leur mammographie de dépistage. Un geste simple, remboursé, qui permet de contenir le cancer féminin le plus mortel et fréquent. Pourtant, près de la moitié des concernées de la région font l’impasse sur le dépistage.
A. R. - 04 oct. 2023 à 20:00 | mis à jour le 12 oct. 2023 à 12:38 - Temps de lecture :
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La mammographie et l’examen clinique permettent de détecter au plus vite les cancers du sein. Pourtant, près de la moitié des femmes de la région de 50 à 74 ans y échappent.  Photo illustration  LBP
La mammographie et l’examen clinique permettent de détecter au plus vite les cancers du sein. Pourtant, près de la moitié des femmes de la région de 50 à 74 ans y échappent.  Photo illustration LBP

Le dépistage précoce, c’est la clef de voûte d’une prise en charge réussie. Si Octobre rose est une belle piqûre de rappel en la matière, la prévention, ça fonctionne aussi toute l’année, comme le souligne le Centre régional de coordination des dépistages de cancers – Bourgogne-Franche-Comté (CRCDC-BFC) : « Toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans peuvent réaliser, tous les deux ans , un dépistage du cancer du sein. En pratique, tous les deux ans, les femmes de la région reçoivent une invitation à réaliser un examen de dépistage envoyé par le CRCDC-BFC. Cela permet de prendre rendez-vous auprès d’un radiologue agréé dont la liste est fournie dans le courrier. Lors de ce rendez-vous, une mammographie et un examen clinique des seins (palpation et observation de la poitrine par un radiologue) sont réalisés. Ces examens, faits dans le cadre du dépistage organisé, sont réalisés sans avance de frais ».

Soigner plus facilement et limiter les séquelles

Un simple geste, gratuit, qui permet de détecter au plus tôt le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez la femme. En effet, chaque année, plus de 60 000 nouveaux cas sont détectés en France et dans 80 % des cas, ils touchent des personnes âgées de plus de 50 ans. « La détection à un stade peu avancé de son développement peut permettre de soigner plus facilement, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements. »

Pourtant, ça coince, comme le déplore le centre régional de coordination des dépistages : « La participation au programme de dépistage organisé reste encore trop faible : 47,7 % des femmes concernées ont réalisé leur examen de dépistage pour la période 2021-2022 en France. En Bourgogne-Franche-Comté, la participation au dépistage du cancer du sein est de 54,3 % pour la même période. » Bien, mais pas suffisant.