En Arménie, les craintes dans la région de Syunik face à l'offensive de l'Azerbaïdjan

Dans la province de Syunik, affiche à la gloire de l’armée arménienne, sur la route M12 en direction de Goris, en décembre 2022. ©AFP - Frédéric Petry / Hans Lucas
Dans la province de Syunik, affiche à la gloire de l’armée arménienne, sur la route M12 en direction de Goris, en décembre 2022. ©AFP - Frédéric Petry / Hans Lucas
Dans la province de Syunik, affiche à la gloire de l’armée arménienne, sur la route M12 en direction de Goris, en décembre 2022. ©AFP - Frédéric Petry / Hans Lucas
Publicité

Après la capitulation de la République autoproclamée du Haut-Karabakh et l’exode de sa population, les Arméniens craignent que leur territoire même soit menacé à son tour. En particulier la région de Syunik, dans le sud du pays, convoitée par Bakou.

Dans cette région montagneuse, reculée, la capitulation du Karabakh a sonné comme un avertissement. Ses habitants redoutent d’être les suivants.

Dans la petite ville de Meghri par exemple, la menace d’une nouvelle guerre occupe les esprits, admet Murad, 19 ans : “On en parle tout le temps. La guerre finira par éclater. Bien sûr, cela va arriver. La guerre peut se déclarer dans un mois, dans un an, dans dix ans ou vingt ans… ça je ne sais pas.”

Publicité

Son ami, Arman, est du même avis… et il se dit prêt à s’enrôler pour défendre son pays : “Je n’ai pas fait le service militaire mais je suis prêt à tout. S’il doit y avoir la guerre, je suis prêt à me battre.”

Leur ville se trouve exactement sur le tracé du corridor de Zangezur. Une voie ferrée doublée d’une autoroute, que l’Azerbaïdjan veut bâtir pour relier son territoire à la Turquie. En traversant l’Arménie.

Dans les montagnes de la région de Syunik ces derniers jours.
Dans les montagnes de la région de Syunik ces derniers jours.
© Radio France - Timour Öztürk

L'équipe