Noeël Le Graët en veut toujours à Monaco, ce "paradis fiscal"
ParAFP
Publié 30/04/2014 à 09:17 GMT+2
Malgré l'accord (contesté) entre la LFP et l'AS Monaco, le président de la FFF dénonce toujours la situation fiscale préférentielle en Principauté.
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Crédit: Eurosport
Noël Le Graët n'a pas encore digéré l'épisode qui l'a opposé à l'AS Monaco sur le déménagement du siège fiscal du club de la principauté. Sérieusement mis en cause par les dirigeants monégasques, nullement satisfait par l'accord trouvé entre l'ASM et la LFP, le président de la Fédération française du football ne retient pas ses coups dans l'entretien qu'il a accordé à l'AFP.
J'ai abandonné. Mais ce n'est pas juste, quels que soient les chiffres ou l'accord. Monaco c'est un paradis fiscal, même si on n'ose pas le dire.
Selon Noël Le Graêt, le maintien de l'AS Monaco hors du territoire français implique une trop grande rupture d'égalité. Ça l'empêche même de se réjouir complètement des performances de ce club "français". Il se dit "plus réservé" que devant les résultats du Paris Saint-Germain, dont il salue le "spectacle de très haut niveau".
Que Paris n'ait pas de grand club c'était une erreur de l'histoire. (...) Le PSG respecte les règles, sauf si l'UEFA dit l'inverse.
Une vertu qui reste à démontrer et que le président de la FFF ne reconnaît aucunement à l'AS Monaco.
Est-ce qu'il y a un pays en Europe où un club ne paie pas les mêmes impôts que les autres ? Des clubs ont investi pour les stades et ils ne peuvent jouer que la 3e place. Je comprends qu'ils aient un coup de blues.
Le Graët reformule donc une proposition du président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas :
Peut-être l'UEFA devrait-elle accepter que si Monaco finit deuxième, il joue la Ligue des Champions mais ne prend pas la place d'un autre
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