"Peut-être que ma sœur a réussi à se sauver quelque part?", l'inquiétude grandit pour Samuel, frère d'une Française toujours portée disparue depuis le samedi 7 octobre, alors qu'elle était présente lors de la rave party qui a viré au massacre dans le désert à proximité de la bande de Gaza.
Pour l'heure, ce ne sont pas moins de 260 personnes qui ont été tuées sur les lieux de ce festival annuel. Sept Français seraient toujours portés disparus, et le corps d'une ressortissante aurait été retrouvé sans vie après l'attaque, selon le ministère des Affaires étrangères.
Plusieurs vidéos montrent également des personnes se faisant enlever. Pour Samuel, c'est le grand point d'interrogation, où est passée sa sœur Céline, 32 ans et mère d'un nourrisson de cinq mois à peine.
"On a retrouvé la voiture avec à peu près quatre impacts de balles"
C'est au micro de RTL que Samuel, originaire de Bordeaux, raconte l'horreur et l'angoisse qui grandit face aux images qui ne cessent d'affluer sur les réseaux sociaux. "On a retrouvé la voiture avec à peu près quatre impacts de balles. On a vu du sang, au niveau du conducteur. Il n'y a rien d'autre", raconte-t-il.
"Peut-être que ma sœur a réussi à se sauver quelque part? (…) Elle est débrouillarde, elle a la tête sur les épaules, mais quand vous voyez des balles sur une voiture…".
Bien que lui et sa famille tentent de garder espoir, le pire est à craindre face à cette attaque majeure au sein de la communauté juive.
"Elle a un enfant de cinq mois qu'elle allaite"
C'est un véritable bouleversement pour la famille de Samuel. "Je n'arrive pas à manger depuis 24 heures. Ma mère, mon père, ils ont la tête dans les nuages. Son mari n'en peut plus", confie Samuel. Sa sœur Céline laisse derrière un enfant de cinq mois "qu'elle allaite".
Tous espèrent que la jeune femme a pu rester du côté israélien, peu importe son état. "On espère qu'elle est blessée. On est prêts à accepter n'importe quelle situation. Peut-être qu'elle est morte, on ne sait pas. Mais du côté israélien, qu'elle n'ait pas passé la frontière de l'autre côté", a-t-il affirmé au micro de nos confrères de RTL.
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