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Au Niger, le retrait des troupes françaises commence mardi, selon le régime militaire à Niamey

« La base aérienne de Niamey, où sont stationnés la majorité des militaires français, sera ensuite démantelée d’ici la fin de l’année », avait annoncé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.

Le Monde avec AFP

Publié le 09 octobre 2023 à 17h54, modifié le 10 octobre 2023 à 00h13

Temps de Lecture 1 min.

Des soldats français du 2ᵉ régiment étranger de parachutistes et des soldats nigériens sur la base aérienne française, à Niamey, le 14 mai 2023.

Les préparatifs du retrait des troupes françaises du Niger ont commencé par plusieurs convois, ce week-end, entre les bases avancées du Nord-Ouest, où sont déployés 400 militaires, et la capitale, Niamey, a appris l’Agence France-Presse (AFP), lundi 9 octobre, de sources sécuritaires nigériennes et françaises.

Toutefois, selon la junte au pouvoir, c’est mardi que le retrait commencera réellement : « Les opérations pour le départ du premier convoi sous escorte de nos forces de défense et de sécurité débuteront dès demain, mardi 10 octobre », a annoncé lundi soir le régime militaire dans un communiqué lu à la télévision nationale, Télé Sahel.

« Après des rencontres » et des « échanges entre nos autorités et la partie française, un calendrier de retrait de leurs troupes a été déterminé d’un commun accord », précise le régime.

Au moins deux convois ont permis aux bases de Ouallam et Tabarey-Barey d’être ravitaillées et à plusieurs militaires français considérés comme prioritaires d’être déjà acheminés vers Niamey, d’où ils pourraient s’envoler mardi par avion militaire, selon des sources sécuritaires nigériennes et françaises.

Le régime militaire nigérien, installé par un coup d’Etat le 26 juillet, avait annoncé vendredi les premiers mouvements des troupes françaises « d’ici la fin de semaine, avec la reprise du ravitaillement des emprises [bases] et le départ des premiers soldats et matériels du Niger vers la France ». Il confirmait ainsi ce qu’avait annoncé la veille l’état-major français à l’AFP.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Au Niger, l’armée française commence son retrait opérationnel

Un retrait « en toute sécurité »

Les ravitaillements ont permis d’améliorer la situation des militaires français sur place, où les réserves de rations, d’eau et de carburant – donc, l’électricité, fabriquée à partir de groupes électrogènes – ne leur laissaient que quelques jours, dans cette région dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, où ils étaient déployés dans la lutte antiterroriste aux côtés des Nigériens.

Les Français ont toujours peu de visibilité sur les voies utilisables pour quitter le Niger. Les frontières terrestres sont fermées avec le Bénin et le Nigeria, et les Nigériens interdisent le survol de leur territoire par des avions français, civils et militaires, sauf autorisation dérogatoire.

Les autres frontières ont été rouvertes avec les cinq autres pays voisins, l’Algérie, la Libye, le Burkina Faso, le Mali ainsi que le Tchad, où se trouve le commandement des forces françaises au Sahel, basé à N’Djamena.

Si les conteneurs français sont acheminés vers le Tchad, ils devraient transiter par le port de Douala, au Cameroun, selon une source proche du dossier. Le régime de Niamey a assuré que le retrait se ferait « en toute sécurité, sous escorte de l’armée nigérienne ».

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Le retrait des quelque 1 400 soldats français du pays avait été exigé par les généraux nigériens rapidement après leur arrivée au pouvoir fin juillet.

Le Monde avec AFP

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