Elisabeth Borne dénonce "les accusations ignobles" de Jean-Luc Mélenchon à l'encontre de Yaël Braun-Pivet

La Première ministre Elisabeth Borne à la tribune de l'Assemblée ce lundi 23 octobre 2023 ©AFP - BERTRAND GUAY
La Première ministre Elisabeth Borne à la tribune de l'Assemblée ce lundi 23 octobre 2023 ©AFP - BERTRAND GUAY
La Première ministre Elisabeth Borne à la tribune de l'Assemblée ce lundi 23 octobre 2023 ©AFP - BERTRAND GUAY
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Devant les députés, la Première ministre a défendu la voix de la France dans le nouveau conflit israélo-palestinien : Elisabeth Borne en appelle à une "trêve humanitaire qui pourra mener à un cessez-le-feu". Mais elle a aussi pris la défense de la présidente de l'Assemblée attaquée par LFI.

À la veille du déplacement d'Emmanuel Macron en Israël, Elisabeth Borne a tenté cet après-midi de clarifier la position française sur la guerre entre l'État hébreu et le Hamas. "La France est l'amie d'Israël, l'amie des Palestiniens et elle est l'amie des pays arabes de la région", a expliqué la Première ministre à l'Assemblée lors d'un débat sans vote sur la situation au Proche-Orient. Une position équilibrée à laquelle ne croit pas La France Insoumise. Hier, Jean-Luc Mélenchon avait accusé Yaël Braun-Pivet de "camper à Tel Aviv pour encourager le massacre à Gaza". Réponse de la présidente de l'Assemblée, de retour d'Israël : elle accuse le chef des Insoumis de lui avoir mis "une nouvelle cible dans le dos". Yaël Braun-Pivet qui a reçu le soutien d'Elisabeth Borne qui a dénoncé à la tribune les "accusations ignobles" portées par le chef des Insoumis.

Antoine Marette a suivi le débat sur le Proche-Orient à l'Assemblée

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Le Billet politique
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En Israël, l'armée a organisé aujourd'hui pour la presse internationale une projection de vidéos de l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre dernier. Objectif de Tsahal, reprendre la main dans une guerre de communication qui semble échapper à la partie israélienne. Le monde paraît aujourd'hui davantage sensible aux victimes palestiniennes dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a montré aux correspondants étrangers des images insoutenables tournées par les islamistes du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël.

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Les massacres terroristes du Hamas ont incité de nombreux Israéliens à s'armer. Selon le gouvernement, depuis le 7 octobre, 100 000 personnes ont fait une demande de port d'arme selon une procédure simplifiée. En temps normal, il y a environ 50 000 demandes par an. Nos envoyés spéciaux, Faustine Calmel et Fabien Gosset, se sont rendus au Titanium, une armurerie de la ville de Hadera, au nord de Tel Aviv.

La guerre entre Israël et le Hamas vient d'entrer dans sa troisième semaine. Selon le mouvement islamiste, les frappes israéliennes ont déjà tué plus de 5 000 Palestiniens dans la bande de Gaza, contre 1 400 victimes recensées dans l'État hébreu. L'armée israélienne qui n'a pas encore lancé son offensive terrestre, mais qui a intensifié ses bombardements la nuit dernière : elle cible désormais directement les positions militaires du Hamas dans l'enclave palestinienne.

Les autres titres du journal

Il aura passé 284 jours dans les geôles talibanes à Kaboul en Afghanistan. Le journaliste franco-afghan Mortaza Behboudi a été libéré la semaine dernière, il est désormais de retour en France.
Le 5 janvier dernier, Mortaza Behboudi s'était rendu dans son pays natal pour un reportage sur les étudiantes afghanes, il avait été arrêté devant l'université de Kaboul. Son arrestation, rendue publique par Reporters sans frontières un mois plus tard, avait provoqué une forte mobilisation des médias français en faveur de sa libération. Il faut dire que Mortaza Behboudi travaillait pour France Télévisions, TV5 Monde, Arte, Radio France, Mediapart, Libération ou encore La Croix. C'est donc depuis Paris qu'il a tenu une conférence de presse ce lundi pour remercier ses soutiens, et rappeler l'impossible liberté de la presse en Afghanistan.

Notre chronique Demain l'éco s'intéresse ce soir à un fonds d'investissement suédois spécialisé dans l'installation de panneaux solaires**.** Trine, c'est son nom, propose à tout un chacun d'investir en quelques clics au moins 25 euros pour financer des projets en Inde ou au Nigeria. Avec la promesse d'un retour sur investissement de 7 %.
Les entrepreneurs qui ont lancé Trine il y a huit ans estiment que la finance verte doit être accessible et transparente.
Notre correspondante en Suède Carlotta Morteo les a rencontrés dans leurs bureaux à Göteborg, la 2e ville du pays.

Le reportage à Göteborg de Carlotta Morteo

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