Proche-Orient: Emmanuel Macron est arrivé en Jordanie avant sa rencontre avec le roi Abdallah II

Ce direct consacré à l'actualité au Proche-Orient et notamment au déplacement d'Emmanuel Macron est terminé.

Le président de la République a notamment échangé ce matin avec des familles des victimes françaises ou d'otages du Hamas avant de s'entretenir avec le président Isaac Herzog puis avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Emmanuel Macron s'est ensuite rendu en Cisjordanie où il a discuté avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Il a affirmé que la libération de tous les otage retenus par le Hamas à Gaza était son "premier objectif", appelé à ce que la coalition contre Daesh "puisse lutter" contre cet autre groupe terroriste, et estimé qu'il n'y aura pas "paix durable" si le peuple palestinien ne dispose pas "d'un territoire et d'un État".

Merci de nous avoir suivi, nous retrouverons demain pour la suite de la visite d'Emmanuel Macron, arrivé en Jordanie.

"Entrer dans Gaza aujourd'hui c'est bombarder une population qui est l'otage du Hamas". La journaliste Anne Sinclair, qui est revenu ce soir sur les attaques survenues le 7 octobre dernier en Israël soit le "plus grand massacre de juifs depuis la Shoah", a évoqué la possible intervention terrestre dans la bande de Gaza.

"L'entrée dans Gaza serait doublement meurtrière. Meurtrière pour la population civile et meurtière pour Tsahal", a-t-elle déclaré.

Selon nos informations, Emmanuel Macron devrait rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Caire.

Lors d'une soirée à l'Assemblée, consacrée à la libération des otages du Hamas, Emmanuel Macron a fait lire un texte pour "soutenir et épauler les familles de compatriotes portés disparus et de toutes celles et ceux, Français ou non, retenus en otages par le Hamas".

"Ma venue au Proche-Orient aujourd’hui permettra, je l’espère, d’accélérer encore les discussions, comme, dans les jours à venir, les différents contacts que j’aurai auprès des gouvernements intéressés", a-t-il écrit.

En ce moment en route pour la Jordanie, le président a transmis un dernier mot aux familles des disparus: "Leur détresse, le sort de leurs proches, nous obligent. Nous n’aurons de repos que lorsque la mission sera remplie, et nos otages, de retour."

Les négociateurs du Qatar, impliqués dans les efforts visant à libérer les otages pris par le Hamas lors de son attaque contre Israël, ont "bon espoir" de parvenir à d'autres libérations, selon le ministère de Affaires étrangères.

L'État du Golfe mène une intense activité diplomatique depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre après l'attaque sans précédent menée par l'organisation terroriste sur le sol israélien, au cours laquelle il a pris environ 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux.

Doha a obtenu la libération de quatre otages: deux Américaines vendredi et deux Israéliennes hier.

Élisabeth Borne a salué mardi au Sénat l'absence "d'états d'âme" des sénateurs pour qualifier le Hamas de "groupe terroriste", une pique à peine voilée pour la France insoumise (LFI), critiquée sur ce sujet à l'Assemblée nationale.

Au lendemain d'un débat organisé dans la chambre basse sur la situation au Proche-Orient, la Première ministre a récidivé devant les sénateurs, rappelant la position de la France dans un discours presque identique à celui prononcé la veille.

En clôture de ce débat sans vote et sans remous, elle a néanmoins constaté "un large consensus" entre le gouvernement et la chambre haute.

Une centaine de personnes se sont rassemblées ce soir au pied de Notre-Dame de la Garde à Marseille, en présence de représentants religieux juif, musulman et chrétien, répondant à l'appel à la paix d'un club de supporters de foot face à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Ce rassemblement avait pour objectif d'envoyer "un signe de paix et d'apaisement", a expliqué à l'AFP Rachid Zeroual, le responsable des South Winners, un des plus influents clubs de supporters de l'Olympique de Marseille, à l'initiative de la manifestation.

Retrouvez plus d'informations dans notre article dédié.

Une trêve dans la bande de Gaza "ne bénéficierait qu'au Hamas", a répété mardi la Maison Blanche, à l'heure où Israël multiplie les frappes aériennes contre ce groupe terroriste auteur d'une attaque sans précédent en sol israélien.

"Un cessez-le-feu à ce stade-ci ne bénéficierait qu'au Hamas", a déclaré mardi à la presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, qui a prévenu que la situation allait encore s'empirer pour les civils.

Joe Biden a estimé mardi que l'aide humanitaire n'arrivait pas assez vite dans la bande de Gaza, assiégée et pilonnée sans relâche par Israël depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

L'acheminement n'est "pas assez rapide", a déclaré le président américain, questionné par la presse à la Maison Blanche sur l'aide humanitaire, qui a commencé à entrer samedi, mais au compte-gouttes, dans ce territoire de 362 kilomètres carrés où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.

Le président a rappelé à Mahmoud Abbas la "position constante" de la France sur Israël et la Palestine: "Avoir deux États en capacité de cohabiter."

"Il n’y a aucun dogme ni idée simple: Il n’y aura pas de paix durable s’il n’y a pas de reconnaissance du droit légitime du peuple palestinien à disposer d’un territoire et d’un État et s’il n’y a pas de reconnaissance assumée de la part du peuple palestinien et de ses autorités d’un État d’Israël et de son existence et de sa sécurité", a-t-il développé.

Depuis Ramallah, le président a fait part de son souhait de reprendre "un processus politique" en Israël et en Palestine.

"La quête légitime de la sécurité demeurera une illusion tant qu’une paix juste ne sera pas établie. (...) La quête de sécurité sans recherche de la paix est condamnée à l’échec. Ceci suppose la reconnaissance des aspirations légitimes de chacun", a-t-il lancé.

Face à Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, Emmanuel Macron a rappelé que "rien ne saurait justifer" les "souffrances" des civils à Gaza.

Selon lui, 170 Français vivent à Gaza "dans les conditions d'insécurité et dans le drame que je viens de décrire".

En visite à Ramallah, le président français a assuré à son homologue Mahmoud Abbas qu'"une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne".

C'est pourquoi il a appelé à "protéger les civils partout et en tout lieu".

Après avoir rencontré les différents représentants israéliens ce matin, le chef de l’État s’est rendu à Ramallah, en Cisjordanie, pour échanger avec le président de l’Autorité palestinienne.

"Je veux ici exprimer toutes mes condoléances et celles du peuple français pour toutes les victimes de la spirale de violence engendrée par les attaques terroristes du Hamas", a-t-il dit.

Il a ajouté: "J'adresse mes pensées aux civils qui aujourd'hui vivent à Gaza dans une situation de très grande détresse."

Le président, en visite à Ramallah, a affirmé que "rien, nulle part, ne justifie la violence terroriste", devant Mahmoud Abbas, qui était "à nos côtés en 2015" quand la France a été touchée par des attaques terroristes.

Le président de l'Autorité palestinienne a demandé à Emmanuel Macron d'oeuvrer pour une "solution politique plutôt que militaire" soit trouvée en Israël et à Gaza.

"Israël est très éloigné de la solution pacifique et a préféré la solution de la guerre", a-t-il lancé devant le président de la République.

Lors d'une déclaration commune avec Emmanuel Macron, Mahmoud Abbas a de nouveau condamné "l'assassinat de tous les civils" dans le conflit entre Israël et le Hamas.

Il a également appelé à un "cessez-le-feu", notamment sur la bande de Gaza, toujours pilonnée depuis les attaques du 7 octobre.

Après avoir discuté avec Emmanuel Macron, le président de l'Autorité palestinienne a dénoncé une agression "sauvage" d'Israël sur la bande de Gaza.

Selon lui, "ces dernières 24h, Israël a tué 800 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants".

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a averti mardi qu'elle serait contrainte de cesser ses opérations dans la bande de Gaza mercredi soir faute de carburant.

"Si nous n'obtenons pas de carburant de toute urgence, nous serons obligés d'arrêter nos opérations dans la bande de Gaza à partir de demain soir", a averti l'agence sur X (anciennement Twitter), au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

Une visite express pour afficher son soutien aux Israéliens. Une visite éclair pour appeler à ne pas élargir le conflit.

Depuis Jérusalem, Emmanuel Macron a demandé la libération des otages retenus à Gaza, il a aussi appelé à bâtir une coalition contre le Hamas.

Écoutez le dernier épisode de notre podcast quotidien d'actualité "Le Titre à la une":

Emmanuel Macron au Proche-Orient, une visite sous tension

14:49

"Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous", a lancé mardi le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen devant le Conseil de sécurité de l'ONU après qu'Antonio Guterres a dénoncé les "claires violations" du droit humanitaire à Gaza.

"Sans aucun doute, ce n'est pas le nôtre", a-t-il ajouté en montrant des photos des attaques du Hamas contre des civils, tandis que l'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan dénonçait sur X (ex-Twitter) le "discours choquant" d'Antonio Guterres qu'il a accusé d'être "compréhensif face au terrorisme et aux meurtres" du Hamas.

Le président russe Vladimir Poutine s'est inquiété mardi lors d'une conversation téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan d'une "détérioration catastrophique" de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, bombardée par l'armée israélienne après une offensive du Hamas.

Selon le Kremlin, les deux dirigeants ont "exprimé leur profonde inquiétude face au nombre croissant de victimes civiles et à la détérioration catastrophique de la situation humanitaire dans la bande de Gaza".

Des députés des groupes Renaissance, Horizons ou encore Les Républicains ont pris la pose ce mardi 24 octobre devant l'Assemblée nationale. Ils y ont rendu hommage aux 222 otages retenus par le Hamas.

"Ils sont plus de 200 - hommes, femmes, vieillards, bébés, enfants -, entre les mains des terroristes du Hamas", a rappelé Frédéric Valletoux (Horizons).

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a insisté devant le Conseil de sécurité pour un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".

Cette trêve doit servir à "apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l'aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages".

Le chef de l'ONU a aussi condamné les "violations claires du droit humanitaire" à Gaza.

Un nouveau choc pétrolier pourrait se produire en cas de dégradation de la situation au Proche-Orient, d'où proviennent un tiers des exportations mondiales d'or noir, souligne le directeur de l'Agence internationale de l'énergie, Fatih Birol.

"Bien sûr, nous ne savons pas comment la situation politique va évoluer. Mais les tensions sont très fortes, et environ un tiers des exportations de pétrole viennent de cette région", a-t-il commenté.

L'armée israélienne dit avoir frappé une "escouade terroriste identifiée sur le territoire libanais dans la région du Mont Dov". Une vidéo a été partagée sur les réseaux sociaux.

Herzi Halevi, le chef d'état-major de Tsahal affirme que ses troupes sont "prêtes" pour "la prochaine étape" de la guerre contre le Hamas.

"Nous frappons les terroristes dans la bande de Gaza sans relâche", a-t-il ajouté.

Le chef d'état-major fait sans doute référence à une offensive plus large menée au sol sur la bande de Gaza. Des premières incursions "limitées" ont été menées dimanche dans la nuit par les soldats.

Ces derniers jours, de nombreux produits ont été acheminés aux Gazaouis depuis l'Egypte. Mais selon Tamara Alrifai, une porte-parole de l'UNRWA, une branche de l'ONU, quelques problèmes sont à déplorer.

"Nous avons reçu des boîtes de riz et de lentilles (...) mais pour faire cuire des lentilles et du riz, il faut de l'eau et du gaz", a-t-elle relevé en visioconférence.

Pour éviter que de telles situations ne se répètent, la porte-parole a appelé l'ensemble des organisations humanitaires présentes dans la région à s'"améliorer" en constituant "des listes très claires de ce qui est le plus nécessaire" dans la bande de Gaza.

Un porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak a confié ce mardi qu'"au moins 12 ressortissants" britanniques ont été tués par le Hamas.

Cinq Britanniques sont toujours portés disparus, sans que le gouvernement ne commente leur statut d'otage potentiel.

L'armée israélienne offre désormais des récompenses et une protection à toutes les personnes qui communiqueront des informations précises sur l'endroit où se trouvent les otages détenus par le Hamas.

Des flyers contenant ces informations et des numéros à contacter ont été largués à Gaza par Tsahal, comme l'explique l'armée sur Telegram.

Le soutien apporté par l'Allemagne à Israël ne vient pas remettre celui dédié à l'Ukraine, selon le chancelier Olaf Scholz.

"Nous soutenons l'Ukraine économiquement, financièrement, avec une aide humanitaire mais aussi avec des armes. Ce soutien ne sera en aucun cas affecté par le fait que (...) nous sommes tournés vers Israël et le Moyen-Orient avec la plus grande compassion et la plus grande inquiétude".

Le ministère de la Santé du Hamas annonce ce mardi que 5.791 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur la bande de Gaza.

Sur ce total, 2.360 sont des enfants, selon le ministère de la Santé qui a ajouté que 16.297 personnes avaient été blessées. Un décompte qui n'a pas pu être vérifié de manière indépendante.

Le coordinateur de LFI réagit sur X (ex-Twitter) à la prise de position d'Emmanuel Macron, qui a proposé, il y a quelques minutes, que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l'Etat islamique "puisse aussi lutter contre le Hamas". 

"Qu’est ce que cela veut dire? Des bombardements français à Gaza? Des soldats français engagés sur le terrain? Quand?", questionne le député des Bouches-du-Rhône.

"Pas d’improvisation dangereuse. La France doit porter la voix de la paix", plaide-t-il.

Emmanuel Macron a précisé que 9 Français sont actuellement retenus en otage dans la bande de Gaza.

Notre article

Le président de la République appelle l'Iran ainsi que ses alliés à "ne pas prendre le risque d'ouvrir de nouveaux fronts".

Le président de la République juge que "la sécurité d'Israël ne peut être durable sans une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens".

Emmanuel Macron propose que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l'Etat islamique "puisse aussi lutter contre le Hamas".

Le chef de l'État français assure la population israélienne de "la solidarité" et "l'émotion" de la France, estimant qu'avec 30 morts français, l'attaque constituait "une page noire de notre propre histoire".

Emmanuel Macron dit avoir voulu "partager la détresse" des familles de victimes françaises, après les avoir rencontrées ce matin. "Nous ne négligerons rien pour la sécurité de nos compatriotes", affirme-t-il, affirmant que la priorité est de "libérer tous les otages".

"Les actes que vous avez subi dépassent tout entendement", déclare Emmanuel Macron en se tournant vers Benjamin Netanyahu.

"Nous sommes ici pour faire part de notre soutien et notre solidarité", déclare Emmanuel Macron en introduction de sa prise de parole, avant de faire part des "condoléances" de la France.

"Nous ferons tout notre possible pour libérer les otages et démanteler le Hamas", promet Benjamin Netanyahu.

"Nous sommes en guerre", dit une nouvelle fois Benjamin Netayanhu, présentant son camp, Israël, comme celui de "la civilisation" "contre la barbarie" du Hamas.

Hadas Kalderon, ex-épouse et mère d'otages détenus par le Hamas depuis le 7 octobre, explique sur BFMTV comment elle vit l'attente et l'espoir de les retrouver.

"Il faut avant tout que je prenne soin de ma mère, de ma nièce. Je n'ai pas le temps de ressentir la douleur parce que je dois lutter, lutter pour mes enfants qui sont encore en vie, donc je suis un peu comme un robot", affirme-t-elle.

La fille de Yocheved Lifshitz, otage libérée par le Hamas lundi soir, raconte ce que sa mère lui a rapporté de sa détention.

"Ma mère dit qu'ils étaient très aimables avec eux, qu'ils se sont occupés d'eux. Ils leur ont donné des médicaments", dit-elle lors d'une conférence de presse.

Les hommes du Hamas les détenant ont assuré aux otages qu'ils qu'ils "n'allaient pas leur faire de mal", ajoute la fille de Yocheved Lifshitz.

Après le président israélien, c'est le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, qu'Emmanuel Macron rencontre ce matin à l'occasion de sa visite en Israël. Leur échange a débuté au bureau du premier ministre à Jérusalem, selon les services de ce dernier.

Dans la bande de Gaza, abondamment bombardée par Israël depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, des ressortissants français restent bloqués, sans issue possible.

Si de l'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l'Egypte, sortir de ce territoire reste impossible.

"La dernière fois que j’ai eu le consulat, c’était hier, par message. On attend mais c’est difficile, il y a eu deux bombardements proches aujourd’hui", affirme ainsi un Français au Monde.

Hadas Calderon, mère et épouse d'otages retenus par la Hamas, se dit "très fière d'être française" après sa rencontre avec Emmanuel Macron ce matin.

Au micro de BFMTV, elle affirme qu'"il a parlé à chaque famille comme s'il était leur père".

"Il nous a donné de l'espoir", poursuit-elle, avant d'ajouter: "J'ai dit: 'je n'ai confiance qu'en vous'".

"Ce qu'il s'est produit le 7 octobre est une attaque terroriste atroce", affirme Emmanuel Macron au président israélien, Isaac Herzog. "Je suis ici pour exprimer notre solidarité", ajoute-t-il.

"Notre premier objectif, pour aujourd"hui, c'est la libération de tous les otages, sans aucune distinction", poursuit-il.

Le chef de l'État appelle Israël à mener des opérations "ciblées" contre le Hamas.

Le président israélien, Isaac Herzog, remercie Emmanuel Macron pour sa venue en Israël. Il demande la "libération immédiate" des otages détenus par le Hamas.

"Je sais que vous partagez le sentiment que j'éprouve, mais il n'y a aucune différence, et je l'ai déjà dit aux familles également, entre des citoyens israéliens et toute autre personne qui aurait une autre citoyenneté que la citoyenneté israélienne", ajoute-t-il.

La guerre entre Israël et le Hamas risque d'avoir de "graves" conséquences économiques, a averti mardi le président de la Banque mondiale, lors d'une conférence d'investisseurs à Ryad en Arabie saoudite.

"Je pense que ce qui se passe en Israël et à Gaza (...) aura un grave impact sur le développement économique", a déclaré Ajay Banga, ajoutant: "Je pense que nous nous trouvons à un moment très dangereux".

"Le Hamas n'est pas seulement un groupe terroriste, c'est également le régime en place dans la bande de Gaza", juge Olivier Rafowicz sur BFMTV-RMC. "Ce n'est pas un acte terroriste, c'est une guerre", dit-il, précisant que celle-ci est "totale".

Le général Vincent Desportes juge sur BFMTV que "cette guerre ne produira pas les résultats" que souhaite Israël: elle "ne réussira pas à détruire le Hamas", qui est "d'abord une idéologie".

"La destruction d'Israël, cette idée ne sera pas détruite, elle sera peut-être même exacerbée par les combats", appuie l'ancien directeur de l'École de guerre.

Plus d'informations ici.

Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne, se dit "très heureux" de la visite d'Emmanuel Macron en Israël, en tant que président d'un "pays ami". "La France est un allié d'Israël dans la guerre contre le terrorisme islamisme, ça c'est clair, dit-t-il.

Pour autant, "ces visites ne sont pas là pour accélérer ou ralentir quoi que ce soit au niveau militaire", indique Olivier Rafowicz, jugeant également que ces déplacements de chefs d'État ne peuvent pas amener à une "volonté de faire des compromis avec le Hamas".

Une offensive terrestre à Gaza est "une décision qui appartient seulement à l'État d'Israël", dit également Olivier Rafowicz.

"Nous sommes dans ce conflit parce que nous sommes alliés d'Israël", dit Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre, au sujet de la France sur BFMTV-RMC.

"C'est aussi notre combat, c'est un combat pour la démocratie, contre le terrorisme" , développe-t-il.

A l'issue de sa rencontre avec des familles de victimes françaises des attaques du Hamas en Israël, Emmanuel Macron affirme que "nous sommes liés à Israël par le deuil".

"Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre. Neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage", ajoute-t-il sur X (ex-Twitter).

"À Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j'ai exprimé la solidarité de la Nation", écrit-il encore.

BFMTV a pu échanger avec des familles de victimes françaises des attaques du Hamas en Israël qui ont rencontré Emmanuel Macron ce matin. Elles nous ont indiqué que la rencontre était organisée en table individuelle par famille. Le président a pris du temps pour chacune et connaissait leurs histoires.

Les familles d'otages que BFMTV a pu interroger ont expliqué que le chef de l'État a commencé par leur dire qu’il n’était pas venu leur faire de faux espoirs et qu’il ne pouvait pas leur faire de promesse, mais qu’il leur a assuré que la France faisait tout son possible pour les libérer.

Sur France 2, Jean-François Copé juge que la France doit avoir une "position très claire". Celle de "dire que cette tragédie impose qu'Israël organise sa défense face à cette attaque épouvantable" du Hamas.

"Les idéologies doivent s'effacer devant cette réalité atroce", plaide le maire Les Républicains de Meaux.

Ces familles ont perdu des proches, tués ou pris en otage dans les attaques du Hamas en Israël. Emmanuel Macron s'est entretenu avec elles à sa sortie de l'avion, à Tel-Aviv, ce matin.

"Les menaces à l'encontre de madame Braun-Pivet sont inacceptables", déclare Manuel Bompard sur RTL, tout en jugeant qu'il a "le droit de critiquer", la "position" de Yaël Braun-Pivet en Israël.

Emmanuel Macron a quitté l'aéroport de Tel-Aviv et le convoi présidentiel se dirige vers Jérusalem, où il doit rencontrer le président israélien, Isaac Herzog, dans la matinée.

Très proche de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard défend le leader de LFI sur RTL, après que ce dernier a fait polémique en jugeant que Yaël Braun-Pivet - en déplacement en Israël ce week-end - "campe à Tel-Aviv pour encourager le massacre" à Gaza.

"Madame Braun-Pivet est allée à Tel-Aviv pour tenir des propos inacceptables, Jean-Luc Mélenchon a raison de les dénoncer", estime Manuel Bompard. Il répond aux accusations d'antisémitisme portant sur Jean-Luc Mélenchon, alors que la présidente de l'Assemblée nationale a estimé que l'emploi du mot "camper" n'était pas un "hasard".

"Ce qui pose problème, c'est la manière avec laquelle on essayer de créer une diversion vis-à-vis de la visite totalement déséquilibrée de madame Braun-Pivet en Israël", avance le député des Bouches-du-Rhône.

"Expliquer que le terme 'camper dans un tweet serait antisémite, c'est stupéfiant", déplore l'insoumis. "J'ai envie de dire 'ressaisissez-vous!'"

Plus d'informations ici.

"Une trêve humanitaire, c'est mieux que rien", juge Manuel Bompard sur RTL, après qu'Élisabeth Borne a plaidé en ce sens ce lundi depuis l'Assemblée nationale.

"Qu'est -ce que ça veut dire une trêve humanitaire, ça veut dire que les bombes vont s'arrêter de tomber pendant quelques heures le temps que les camions d'aides humanitaires puissent renter puis ensuite les bombardements vont reprendre", nuance néanmoins le coordinateur de LFI.

Autrement dit, ce n'est pas "suffisant", selon lui.

"La France doit faire en sorte que les armes s'arrêtent", dit le député des Bouches-du-Rhône.

Sur RTL, le coordinateur de La France insoumise, plaide pour qu'Emmanuel Macron porte "la parole de la paix" ce mardi, "qu'il demande et créé les conditions d'un cessez-le-feu immédiat pour faire en sorte qu'il n'y ait pas encore plus de morts".

Invité de RTL, Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise indique qu'il a écrit un courrier ce lundi soir à Emmanuel Macron pour lui demander de "rétablir la parole de la France qui a été abîmée", selon lui, "par le déplacement de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, en Israël", ce week-end.

Elle a "dit sur le sol israélien que rien ne devait empêcher Israël de se défendre. En disant cela, elle a justifié les actions qui sont commises par l'armée israélienne depuis une dizaine de jours à l'égard de la population civile de Gaza", estime-t-il.

La rencontre entre Emmanuel Macron et les familles de victimes françaises du Hamas vient de s'achever. On ignore encore les mots que le président de la République a pu leur adresser.

Les familles des otages français espèrent qu'Emmanuel Macron obtiendra la libération des leurs. Cet enjeu fait partie des objectifs affichés par le président de la République.

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Le gouvernement du Hamas a annoncé ce mardi matin dans un communiqué qu'au moins 140 personnes avaient été tuées durant une nouvelle nuit de frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza.

Au pouvoir dans le territoire palestinien, le mouvement islamiste palestinien a également fait état "de centaines de blessés" et "de dizaines d'habitations détruites". Lundi, dans son dernier bilan global, le gouvernement du Hamas avait annoncé que plus de 5.000 personnes incluant plus de 2.000 enfants avait été tuées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Au moins 7 Français sont actuellement portés disparus ou otages. L'une d'entre-eux, Mia Shem, est retenue en otage par le Hamas. Il s'agit de la seule ressortissante franco-israélienne dont la prise en otage par le Hamas a été confirmée par une vidéo envoyée par l'organisation islamiste.

Sa mère témoignait ce lundi sur BFMTV, confiant "pleurer" "chaque soir".

Le président de la République est actuellement avec les familles de victimes dans un salon d'un terminal de l'aéroport de Tel-Aviv.

Lisez l'article en intégralité sur BFMTV.com.

Encore dans l'avion présidentiel, à Tel-Aviv, Emmanuel Macron va rencontrer les familles de victimes françaises. La rencontre se fera dans un salon, situé dans un terminal de l'aéroport de Tel-Aviv Ben Gourion.

Dans le détail, le président de la République échangera avec 7 familles de personnes mortes ou présumées comme tel, 7 familles de Français disparus ou otages, ainsi que 4 familles de blessés.

L'ex-président américain a jugé ce lundi que certaines des actions d'Israël, dans sa guerre contre le Hamas, comme le fait de priver Gaza de nourriture et d'eau, pourraient se retourner contre le pays dirigé par Benjamin Netanyahou.

Une telle politique pourrait "durcir les attitudes palestiniennes pendant des génération" et affaiblir l'aide internationale, a-t-il mis en garde.

Les familles de victimes françaises viennent d'arriver à l'aéroport de Tel-Aviv, en attente de leur rencontre avec le président de la République.

Le dernier bilan fait état de 30 Français décédés et de 7 disparus.

Le président de la République sera à Tel-Aviv d'ici quelques minutes. Au programme de sa visite dans l'État hébreu: une rencontre avec les familles des victimes, un temps de discussion avec le président Isaac Herzog puis à 9h45 avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Emmanuel Macron rencontrera également dans l'après-midi des représentants de l'opposition comme le député Yaïr Lapid. Le chef de l'État prévoit également de se rendre à Ramallah en Cisjordanie pour s'entretenir avec Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne.

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Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a assuré lundi à son homologue israélien, Eli Cohen, que "tous les pays" avaient le droit de se défendre, lors du premier appel entre les hauts diplomates des deux nations depuis les attaques du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Wang Yi a promis que la Chine ferait "de son mieux" pour soutenir les efforts "propices à la paix". Plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l'attaque des combattants du mouvement islamiste palestinien menée à partir de Gaza, selon les autorités israéliennes.

Le Hamas a en outre enlevé 222 otages, israéliens et étrangers, selon l'armée israélienne. Selon la même source, environ 1.500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées.

Dans la bande de Gaza, plus de 5.000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a appelé lundi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, appelant les dirigeants à faire des "choix courageux".

"L'humanité doit primer", a-t-il insisté, soulignant que "beaucoup trop de civils, dont de nombreux enfants, ont déjà perdu la vie - dans les deux camps".

"Si davantage d'aide pour les habitants de Gaza, y compris du carburant, des médicaments, de la nourriture et de l'eau, n'arrive pas dans les jours ou même les heures à venir, beaucoup plus de personnes à Gaza vont mourir, de faim, de soif et de manque de soins médicaux", a-t-il prévenu, se disant "profondément préoccupé" pour la survie des habitants de Gaza, y compris de "nombreux membres" de son personnel et d'autres employés de l'ONU.

Six employés de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont été tués à Gaza en l'espace de 24 heures, a annoncé lundi soir le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

Cela porte à 35 le nombre de membres du personnel de l'UNRWA morts depuis le 7 octobre. "Les mots nous manquent", a déclaré l'agence sur le réseau social X (ex-Twitter).

"Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont nos amis et nos collègues. Beaucoup étaient des enseignants dans nos écoles. L'UNRWA pleure cette énorme perte", a ajouté l'UNRWA. Toujours sur X, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a déploré ces morts et dit se tenir "aux côtés de nos collègues qui font tout ce qu'ils peuvent pour aider ceux qui sont dans le besoin".

Dans son rapport quotidien, l'OCHA a souligné les difficultés rencontrées par les agences humanitaires pour acheminer de l'aide à la population de Gaza "en raison des hostilités en cours, des restrictions de mouvement et des pénuries d'électricité, de carburant, d'eau, de médicaments et d'autres articles essentiels".

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé hier soir la libération de deux femmes enlevées lors de son attaque sur le territoire israélien le 7 octobre et qui étaient détenues depuis dans la bande de Gaza, une information confirmée par Israël.

Le bureau du Premier ministre israélien a donné l'identité des deux femmes, de nationalité israélienne et originaires du kibboutz Nir Oz: Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans, prises en otages avec leurs maris lors de l'attaque sanglante du Hamas.

Leurs époux sont toujours retenus dans la bande de Gaza, a précisé le bureau du Premier ministre israélien.

Au cours de son déplacement au Proche-Orient, Emmanuel Macron prévoit de se rendre à Rammallah pour y rencontrer le président de l'Autorité palestienienne Mahmoud Abbas, a appris BFMTV auprès de l'Ambassade de France en Israël.

Le président de la République va appeler à la "reprise d'un véritable processus de paix" pour la création d'un État palestinien, au côté de celui d'Israël, ce qui implique aussi "l'arrêt de la colonisation" en Cisjordanie, a déclaré hier l'Élysée.

Bonjour et bienvenus dans ce direct sur le conflit qui oppose le Hamas à Israël. Le chef de l'État se rend en Israël ce mardi et doit atterrir à l'aéroport international de Tel-Aviv Ben Gourion à 6h30 heure française. Il doit y rencontrer des familles de victimes dans la foulée.

Il s'entretiendra par la suite avec le président de la République Isaac Herzog et le Premier ministre Benjamin Netanyahou. À l'issue de ces échanges, Emmanuel Macron doit prendre la parole, selon l'ambassade de France à BFMTV. Une déclaration de presse est annoncée à midi.