Accueil Actu Belgique Société

Une cinquantaine de plaintes déposées pour des abus sexuels au sein de l'Eglise en un an: la majorité provient de Wallonie

L'année dernière, une cinquantaine de plaintes pour violences sexuelles au sein de l'église ont été enregistrées. Les plaintes francophones représentent 66 % du nombre total contre 34 % au Nord du pays. 
 

 

Un premier chiffre parlant : 57% des victimes d'abus sexuels au sein de l'Église sont des hommes et les 3/4 des plaignants ont plus de 40 ans au moment de déposer plainte. Ces plaintes concernent surtout des violences sur mineurs puisque la majorité des victimes ont moins de 18 ans au moment des faits et 11% d'entre elles ont moins de 10 ans. 
 
En ce qui concerne les dédommagements, environ la moitié des victimes ont été indemnisées financièrement à leur demande. "Je sais que l'argent ne guérit rien, mais ça peut aider pour les psychologues... Avec la fondation, nous avons donné environ 6 millions d'euros", explique Tommy Scholtes, porte-parole des évêques de Belgique.

Au total, 47 plaintes ont été déposées entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023. Cela porte à 764 le nombre de signalements depuis la création des antennes locales de l'Église en 2012. Ce chiffre monte à près de 1 400 avec les dénonciations recensées par la Commission d'arbitrage et le nombre de plaintes continue d'augmenter.

"Suite à la diffusion du documentaire "Godvergeten", il y a une quarantaine de personnes du côté néerlandophone et une vingtaine de personnes côté francophone qui se sont manifestées. Beaucoup de situations anciennes, mais la souffrance est la même et nous les accueillerons et s'il faut faire un geste financier aussi, on le fera", précise Tommy Scholtes.

Parmi les auteurs de violences, la quasi-totalité sont des hommes. Plus de la moitié d'entre eux étaient déjà décédés quand leur victime a déposé plainte. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Commentaires

1 commentaire

Connectez-vous à votre compte RTL pour interagir.

S'identifier S'inscrire
  • "Parmi les auteurs de violences, la quasi-totalité sont des hommes." En effet, les femmes (les nonnes) pratiquent plutôt la cruauté mentale et l'humiliation. Demandez à celles qui sont passées par les écoles de soeurs et les pensionnats.

    roger rabbit
     Répondre