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En Israël, dans les villages mixtes, le difficile vivre-ensemble

Depuis le 7 octobre, la confusion règne parmi ceux qui prônent le vivre-ensemble. Des citoyens israéliens et palestiniens cohabitent dans plusieurs villages en Israël, par choix, mais aussi par volonté de montrer que l’entente est possible.

(Image d'illustration) Neve Shalom en hébreux, Wahat as Salam en arabe, surnommé l’Oasis de la paix, à mi-chemin entre Tel Aviv et Jérusalem, où des citoyens israéliens et palestiniens vivent ensemble (illustration de 2016).
(Image d'illustration) Neve Shalom en hébreux, Wahat as Salam en arabe, surnommé l’Oasis de la paix, à mi-chemin entre Tel Aviv et Jérusalem, où des citoyens israéliens et palestiniens vivent ensemble (illustration de 2016). picture alliance via Getty Image - picture alliance
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Avec nos envoyés spéciaux, Clea Broadhurst et Boris Vichith

« On nous interdit de parler ». Ces mots sont ceux de Samah, une Palestinienne israélienne, qui a choisi de vivre dans un village mixte en Israël. Aujourd’hui plus que jamais, elle ne se sent plus en sécurité dans son pays. « Des citoyens ont maintenant des armes. J’ai été dans un supermarché dans une ville juive à côté d’ici, et j’ai été choquée de voir qu’un grand nombre de personnes ont des armes. Donc on peut me tuer si quelqu’un se sent menacé par mon apparence. Je n’osais pas répondre au téléphone en parlant arabe car tout peut arriver. Et quand les gens ont peur et qu’ils sont armés, vous êtes en danger. C’est terrifiant. Ce n’est pas l’endroit où je souhaite vivre », s'inquiète Samah.

« On doit comprendre les deux côtés »

Elanit est israélienne. Alors qu’elle a délibérément inscrit ses enfants dans une école mixte, elle peine à trouver les mots pour leur expliquer la situation. « L’ennemi n’est pas représentatif. Il fait beaucoup de bruit, mais les Arabes ne sont pas nos ennemis, soutient-elle. Mon fils est complètement perdu. Nous sommes des êtres humains. Ce qu’il s’est passé a montré au monde que les gens peuvent être inhumains quand ils haïssent. Si l’on veut être humain, on doit comprendre les deux côtés. Les Palestiniens doivent comprendre les Israéliens et vice versa. C’est comme le tango. » Même si elle se sent vidée par les événements, elle est convaincue qu’un jour ses espoirs d’entente reviendront. 

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