Interview

Hamas-Israël : « Israël doit réagir à cette agression monstrueuse de façon juste, efficace et proportionnée »

INTERVIEW. DOA, l’auteur du « Cycle clandestin », série de romans policiers ultradocumentée explorant le terrorisme post-11 Septembre, réagit aux attentats du 7 octobre en Israël.

Propos recueillis par

Des affiches représentant les otages sont collées sur les murs du ministère de la Défense à Tel-Aviv. Des manifestations silencieuses y sont organisées jour et nuit depuis le 7 octobre 2023.
Des affiches représentant les otages sont collées sur les murs du ministère de la Défense à Tel-Aviv. Des manifestations silencieuses y sont organisées jour et nuit depuis le 7 octobre 2023. © Seb Leban / Séb Leban pour « Le Point »

Temps de lecture : 12 min

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Figure incontournable du roman noir français, ancien membre de la « Red Team » du ministère des armées, DOA s'est distingué par ses polars extrêmement documentés, notamment son Cycle clandestin, composé de Citoyens clandestins (Grand Prix de littérature policière 2007), Le Serpent aux mille coupures (2009), Pukthu Primo (2015) et Pukthu Secundo (2016) qui explorent l'ordre et les désordres mondiaux dans un monde post-11 Septembre. Après les attaques terroristes menées par le Hamas le 7 octobre dernier, l'écrivain livre son analyse d'une situation mondiale hautement inflammable. Rencontre.

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Le Point : Dans quel état d'esprit vous ont plongé les attentats commis par le Hamas le 7 octobre dernier ?

DOA : Je ressens une grande tristesse, doublée d'un énorme malaise et triplée d'une sérieuse angoisse. Ma réaction initiale, après l'attaque du 7 octobre, a évidemment été l'horreur, la sidération, le choc. Des mots qui semblent triviaux, tant ils réduisent à peu de lettres le malheur de ce jour-là, et par ailleurs semblent si évidents, si naturellement du côté de l'humanité. Et tant, aussi, on a l'impression de les avoir déjà entendus encore et encore et encore. Très rapidement, la tristesse s'est installée, bien sûr, pour tous les morts de cette terrible journée, et pour les survivants également impliqués dans l'attaque, les blessés, les rescapés, dont les chemins de vie ne seront plus jamais les mêmes. Et aussi pour leurs proches à tous. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais à cette tristesse s'est bientôt ajouté le malaise. J'aurais aimé que nous leur laissions du temps, à tous ces gens frappés par le drame : au moins le temps d'être pris en charge dignement, consacrés, enterrés, soignés, accompagnés, respectés finalement. Et que nous aussi, spectateurs de ce massacre, impuissants à l'empêcher, nous nous laissions le temps de digérer ce qui venait de se produire. Afin de permettre l'apparition de cette autre faculté éminemment humaine, la raison.

À LIRE AUSSI Services secrets français – DOA, ma vie d'écrivain « infiltré » Entendons-nous bien, il ne s'agit ici pas de refuser à Israël un quelconque droit de réagir à cette agression, monstrueuse tant par sa dimension que par ses exactions et son terrible bilan. Ne pas le faire serait un aveu de faiblesse. Mais le faire de façon juste, efficace et proportionnée, en ciblant les vrais responsables, tous les vrais responsables, où qu'ils se trouvent, là est la véritable manifestation de force, de réel pouvoir. Ce sont là les mots, j'en conviens, de quelqu'un qui vit loin de tout cela, à l'abri. Malheureusement, ce temps, qui me paraît si nécessaire, de deuil, de réflexion, d'émergence de la raison donc, on ne l'a laissé à personne. Au lieu de cela, très vite, nous avons pu constater l'apparition de discours très opposés, avec d'un côté la précipitation, la colère, la vengeance,et de l'autre, l'incapacité à nommer l'abjection. Ces discours antagonistes nous forcent la main en quelque sorte, en nous obligeant à prendre position sans nous laisser pleurer et penser en paix, et en nous divisant, toujours un peu plus.

Peut-on faire un parallèle entre cette situation et la situation post-11 Septembre ?

Les attaques du 11 Septembre ont été souvent rappelées ces derniers temps. Bizarrement, on s'attarde assez peu sur le bilan de ce qui a suivi. Aux trois mille morts et quinze mille blessés des attentats, les USA ont répondu par deux conflits majeurs, l'un en Afghanistan, qui a tué 200 000 personnes (dont autant d'Américains que le 11 Septembre lui-même), en a blessé le triple et en a déplacé plusieurs millions, et l'autre en Irak, qui a causé entre 500 000 et 1 000 000 de morts (dont le triple d'Américains que le 11 Septembre), sans parler des blessés ou des déplacés. Ils ont provoqué une déstabilisation profonde et durable de cette région du monde et permirent l'avènement de Daech, avec tous les nouveaux attentats qui ont suivi sans pour autant renforcer la sécurité des États-Unis et de leurs citoyens en quoi que ce soit, bien au contraire. Et finalement, Oussama ben Laden, la cible déclarée de ces deux guerres vengeresses, a fini par être retrouvé non pas en Afghanistan ou en Irak, mais au Pakistan, allié supposé des USA, grâce à un travail d'espionnage et d'enquête en bonne et due forme, avant d'être éliminé « au scalpel », par des forces spéciales. Moi, depuis le 7 octobre – mais ce n'est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière –, je vois surtout des innocents, des civils, hommes, femmes et enfants, désarmés, incapables de se défendre, que l'on tue parce qu'ils se trouvent là où ils se trouvent. Et tout ce qui découle de l'attaque initiale du 7 octobre vient ajouter son chaos à une dégradation violente, rapide que l'on constate à l'échelle de la planète, à l'intérieur des peuples, entre les peuples, entre les États et entre les logiques politiques et civilisationnelles. C'est très inquiétant. Elle provient de là, mon angoisse.

Une attaque telle que celle du 7 octobre était-elle prévisible ?

Peu de temps après le 7 octobre, quand les bombardements ont commencé, au cours d'une conversation, je faisais la réflexion suivante à un proche : « Voilà près de cinquante ans que j'entends parler du conflit israélo-palestinien. L'impression générale est celle d'un sur-place mortifère ; mais également que la population palestinienne est la variable d'ajustement d'enjeux et de pouvoirs, là-bas et ici, qui n'en ont, au fond, rien à foutre d'elle. » Cinquante ans de tensions, d'échecs, de flux, de reflux, de frustrations, d'affrontements sous diverses formes, de renoncements, d'inutilité des négociations et des décisions qui en découlent, de profiteurs de guerre, de faux prophètes, de postures et de manipulations étrangères, d'interdits, de tracasseries, de paupérisation, de précarité, de morts, de blessés. Comment pouvait-on imaginer que les sentiments nés de cette situation ne déborderaient pas de façon violente, sous une forme ou sous une autre ? 

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La guerre en Ukraine a semblé surprendre le monde occidental. Israël a été pris de court par les attentats du Hamas. Existe-t-il des défaillances en termes de renseignements ?

Alors, tout d'abord, concernant l'Ukraine, je suis étonné que l'on puisse penser que « le monde occidental s'est fait surprendre ». Avec tous les experts ès-Russie et ès-Poutine qui, depuis février 2022, nous expliquent à longueur de colonnes et de plateaux télé qu'ils ont tout compris aux intentions du Kremlin et « psychologisent » à mort le peu qu'ils perçoivent de la réflexion du tsar Vladimir, je ne vois vraiment pas comment on aurait pu se faire surprendre (il sourit). Vous l'aurez compris, je ne souscris pas à cette théorie de la surprise, ne serait-ce que parce que les USA avaient prévenu de l'imminence d'une attaque et que, même si cela s'oppose au discours dominant, les conditions de cette attaque ont été cultivées de longue date, justement par le camp occidental, ou plutôt atlantiste, placé sous la très forte influence des « néocons » américains. En Israël, à ce stade, ce que l'on peut constater, c'est l'absence du renseignement, tant civil que militaire. Je ne suis pas certain que l'on puisse cependant parler de « défaillance » de celui-ci, et j'ai peur que l'on constate, avec le temps et le recul, que si défaillance il y a eu, elle a surtout été celle du politique, qui n'aura pas écouté, consciemment ou inconsciemment, certaines alertes lancées par le renseignement justement. Un politique sans doute trop occupé à régler des problèmes beaucoup plus pressants et vitaux pour sa survie ou son avenir. N'a-t-on pas vu, au cours des mois qui ont précédé l'attaque du 7 octobre, que l'attitude, les actions et certains projets législatifs du gouvernement Netanyahou ont ouvert des failles béantes dans la société israélienne, qui l'ont fragilisée ? Et ce ne serait pas non plus la première fois qu'un gouvernement ou des gouvernements successifs ne tiendraient pas compte d'avertissements répétés lancés par leurs services de sécurité, ou par ceux de leurs alliés et voisins. 

Est-il possible que les services aient failli ?

Fort possible. On a parlé tout de suite après l'attaque, d'une faiblesse du renseignement humain israélien, délaissé depuis quelques années au profit du développement d'une approche plus technique et technologique. Une explication déjà avancée, là encore, juste après le 11 Septembre 2001, pour expliquer l'incapacité des Etats-Unis à empêcher les attaques contre le World Trade Center et le Pentagone. Avec vingt-deux ans de recul, on sait maintenant qu'un certain nombre de capteurs humains avaient fait leur travail et que si le problème s'était en partie situé au niveau de l'interprétation des renseignements collectés, il avait surtout procédé d'une déplorable coopération entre les administrations impliquées dans l'affaire – FBI et CIA, notamment –, trop occupées à défendre leurs prérogatives et leurs prés carrés, et ceux de leurs chefs. Sans parler des priorités de la politique étrangère US, toujours acoquinée là-bas avec des intérêts privés, pour lesquels la sécurité des citoyens américains n'est pas la première des préoccupations. Une question politique, donc. Pas sûr que les choses aient beaucoup changé depuis, il est même probable qu'elles se sont aggravées. En ce qui concerne ce 7 octobre, le temps finira par nous livrer sa vérité.

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Que pensez-vous de la réaction de la classe politique française face aux attaques, et notamment des réticences de certains à qualifier le Hamas d'organisation terroriste ?

La classe politique française est minable, ses enjeux sont vulgaires et ses réactions, au mieux, artificielles et hors-sol. Au pire, elles sont déplorables. Inutile d'en dire plus.

Voyez-vous dans les réluctances de certains hommes et femmes politiques à caractériser le Hamas de mouvement terroriste l'expression d'un antisémitisme plus ou moins assumé ?

Je n'en sais rien. Si l'on parle des seuls hommes ou femmes politiques, il est possible que l'antisémitisme persiste ou réapparaisse chez certains d'entre eux. Je crains plutôt que les atermoiements constatés ici et là ne relève de l'hypocrisie, du calcul, du clientélisme, de la petitesse, de l'incapacité à se sortir de soi et de ses intérêts particuliers et immédiats. D'un manque total de vision et de courage. Autant de bassesses et de tares, antisémitisme en tête, que l'on ne devrait jamais voir, et encore moins accepter, chez des gens qui aspirent à diriger un pays. Avec des chefs ainsi limités par de telles bassesses et de telles tares, un pays ne progresse plus, il régresse, il s'avilit.

Le Hamas a-t-il un intérêt à se faire passer pour un mouvement de résistance plutôt que de revendiquer, comme le fait ISIS ou Daech, l'étiquette terroriste ?

Hamas veut dire « Mouvement de résistance islamique ». Le nom annonce en quelque sorte la couleur, ce mouvement se pense résistant dès sa conception. Et il n'est apparemment considéré comme une organisation terroriste que par un nombre limité d'États (une trentaine), surtout occidentaux. Le reste de la planète, la grande majorité des pays donc, n'est pas d'accord avec cette qualification, et les attaques du 7 octobre n'y ont pas changé grand-chose. On observe à cet égard un détachement de plus en plus profond entre l'Occident, ses aspirations et ses injonctions, ses « valeurs », et le reste du monde. Cela devrait nous faire réfléchir.À LIRE AUSSI Israël – Éric Rochant : « Je suis très, très pessimiste »

Que ce type de mouvements, principalement pour des questions de moyens, utilisent la guerre asymétrique ou la terreur, sur leurs territoires d'origine ou à l'étranger, nul n'en doute ou ne le remet en cause. Et nul ne remet en cause le fait qu'il faille s'en prémunir. J'en sais quelque chose puisque, en 2015, je vivais à cinq cents mètres de la rédaction de Charlie Hebdo et à un jet de pierre, littéralement, du Bataclan. Et croyez-moi, pas plus à l'époque qu'aujourd'hui, je n'avais envie de mourir déchiqueté par une bombe ou une rafale de fusil d'assaut. Les « messages » violents envoyés par ces groupes, s'ils visent à effrayer le monde occidental et à le pousser à la faute, à le faire tomber dans le piège de la surenchère, dont on a déjà évoqué en partie les effets catastrophiques après le 11 Septembre demeurent très politiques, et réfléchis – ce qui ne signifie pas justes et constructifs pour autant –, et me paraissent surtout s'adresser à l'Oumma (la communauté musulmane, NDLR), pour la faire réagir, la mobiliser.

Ces considérations n'enlèvent rien à l'horreur des actions meurtrières menées par toutes ces organisations, et aux drames et traumatismes que celles-ci entraînent par la suite. Parce qu'ils frappent des innocents. Ces gens sont donc coupables. Au moins à mes yeux. 

Le Hamas change-t-il le visage du terrorisme ?

Le combat du Hamas est ancien et son assise à la fois militaire et politique, avec des représentants élus sur un territoire donné (Gaza) qui, s'il n'est pas un état proprement dit, existe néanmoins aux yeux du reste du monde. Pas éphémère comme Daech, ou hors-sol comme Al-Qaïda. L'ampleur de cette attaque aurait de quoi surprendre, mais n'est-elle pas à la mesure de la puissance perçue d'un adversaire, Israël, présumé invincible ? Peut-on extrapoler quoi que ce soit à partir de ces éléments ? Je ne m'y risquerai pas, je n'en ai pas les compétences.

Vous qui êtes très pointilleux au sujet de sources et de la vérité, quels conseils donneriez-vous pour faire le tri entre propagande et information dans le flot de nouvelles, de commentaires et d'images qui nous parviennent d'Israël, de Gaza et d'ailleurs ?

Comme beaucoup, je me suis fait prendre au piège de l'émotion à la suite de l'annonce « des quarante bébés décapités » par le Hamas, relayée initialement par la presse puis par les réseaux sociaux. De ce point de vue, les uns et les autres ne me semblent pas suffisamment fiables pour autre chose qu'une superficielle propagation de l'actualité (et non de l'information). J'ai commis ce jour-là l'erreur de ne pas attendre, en prenant le recul nécessaire, de ne pas laisser au temps le soin de calmer les émotions et de démêler réalité, fiction et fantasme.

Le même problème est survenu quelques jours plus tard, après l'explosion de l'hôpital al-Ahli Arab de Gaza, très largement couverte par tous. On a pu constater beaucoup de revirements, notamment dans la presse étrangère, avec des unes et des titres, et parfois des articles eux-mêmes, changés en douce, sans vraiment prévenir, ou alors de façon très sommaire, à mesure que la réalité prenait corps. Réagir à chaud au pilonnage médiatique et au déferlement des réseaux sociaux ne me semble donc pas très sage. Relire des livres d'histoire en attendant que leurs chapitres contemporains soient écrits, recoupés et corrigés me paraît plus avisé pour poser les bases d'une opinion. A minima, multiplier les sources, en France et à l'étranger, vérifier, approfondir un peu, permet d'effectuer un premier tri salutaire.

Et garder à l'esprit que les messages des États, quels qu'ils soient, « amis » comme « ennemis », relayés par la presse, ou publiés en direct sur les réseaux sociaux, relèvent toujours plus de la posture et de la propagande, ou pour le dire plus diplomatiquement de l'exercice de com, que de la vérité. Si l'on parle de narratif, d'éléments de langage et de storytelling, c'est bien parce que l'on veut donner puis imposer une version particulière des événements, cette version devant éventuellement servir à justifier certaines actions à venir.

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Commentaires (10)

  • 12tonehead

    « On observe à cet égard un détachement de plus en plus profond entre l'Occident, ses aspirations et ses injonctions, ses « valeurs », et le reste du monde ». Bien d’accord que « cela devrait nous faire réfléchir ». Quelles sont ces "valeurs" qui exaspèrent tant les islamistes ? Ce n'est ni la liberté d’expression, qui les arrange (cf Khomeiny 1979), ni la démocratie qui perd du terrain dans le monde entier, ni la laïcité dont ils s’accommodent fort bien. Alors sont-ce les idéaux chrétiens ? Voilà qui arrangerait bien un certain dictateur qui rêve d'opposer le croissant à la croix. Non, notre vraie valeur, qui est justement manifeste dans la société israélienne, beaucoup plus que chez nous, s’appelle la liberté de penser, et donc de critiquer, soi-même et les autres. En Israël, lisez la presse et voyez avec quelle verve les gens pensent, s’expriment, et critiquent ! Inimaginable chez nous. Cette liberté provient d’une culture qui a toujours valorisé la remise en question et l’esprit critique. Au grand dam des dogmatiques.

  • navrre

    Je ne suis ni de droite ni d gauche, ni juif ni palestinien, ni pro l'un, ni pro l'autre, mais quand je lis que l'on conseille à Israël de réagir d'une manière "proportionnée", je m'interroge. Comme disait je ne sais plus qui à propos de la suppression de la peine de mort : "Que messieurs les assassins commencent ! ". Cela dit, j'ai pu constater sur place la façon dont les Israéliens grignotent subrepticement ce qu'ils considèrent comme des taches anormales dans leur tissu urbain (sanctuaires religieux notamment), ce qui me fait bien comprendre comment ils opèrent dans les colonies palestiniennes de Cisjordanie. Avec sa clairvoyance habituelle, De Gaulle a parfaitement défini le pays et ses habitants : "Israël est un peuple fier et dominateur ! ". Certes, mais un peuple qui a tout de même le droit de réagir lorsque les attaques dépassent toute mesure admissible...

  • Le sanglier de Génolhac

    Exact. Puisque l'agression est "monstrueuse", la riposte se doit de l'être aussi.