Le Hamas se dit prêt à libérer 70 otages contre une trêve de 5 jours

>> Le suivi de la journée de mardi : Les affrontements se concentrent autour du principal hôpital de Gaza

L'avenir politique des Palestiniens est plus qu'incertain. A Gaza et dans les territoires occupés, il n'y a plus eu d'élections depuis plus de 17 ans. La Cisjordanie est partagée entre la popularité du Hamas et le pouvoir exercé par le Fatah, l'autorité palestinienne, qui est affaiblie.

Une des options sur la table est de confier le contrôle de la bande de Gaza aux autorités palestiniennes. Mais pour Esmat Mansour, analyste pour les études israélienne à Ramallah, le Hamas reste cependant incontournable.

"Israël peut détruire Gaza, Israël peut tuer autant qu’il veut, il peut détruire les armes du Hamas, mais il ne pourra jamais éradiquer le Hamas. Et notre peuple n’acceptera jamais qu’un leader palestinien vienne à Gaza sur un char israélien", explique Esmat Mansour dans le 19h30.

Processus démocratique

Pour sortir de l’impasse, Dimitri Diliani, porte-parole du courant réformiste au sein du Fatah, plaide pour un processus démocratique.

"Il faudrait mettre en place une entité technocrate, apolitique et palestinienne. Elle ne serait reliée ni à Israël ni aux États-Unis. Le but serait de préparer la Cisjordanie - y compris Jérusalem - et Gaza pour des élections présidentielles."

>> Le reportage du 19h30 :

"Après les actes de terrorisme du Hamas, les conséquences, la solution d'Israël, s'est avérée aussi grave que celle du Hamas. Ils tuent des innocents sans aucun critère", a affirmé le président du Brésil lors d'une cérémonie officielle à Brasilia.

Luiz Inacio Lula da Silva a également accusé Israël de "lancer des bombes là où il y a des enfants, comme sur des hôpitaux, sous prétexte que des terroristes s'y trouveraient".

"C'est inexplicable. D'abord, il faut sauver les femmes et les enfants, après vous vous battez avec qui vous voulez", a insisté Lula.

La branche armée du Hamas a déclaré lundi avoir informé les médiateurs du Qatar que le mouvement palestinien était prêt à libérer jusqu'à 70 femmes et enfants retenus dans la bande de Gaza en échange d'une trêve de cinq jours avec Israël.

"Cette trêve devrait inclure un cessez-le-feu complet et une distribution d'aide humanitaire partout dans la bande de Gaza", a dit Abou Oubaïda, porte-parole des Brigades Ezzedine al Qassam, dans un enregistrement audio diffusé sur la messagerie Telegram du groupe.

Israël a jusqu'à présent catégoriquement exclu tout cessez-le-feu dans le cadre de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Joe Biden a demandé lundi à Israël de protéger le principal hôpital de Gaza, près duquel se déroulent des combats entre l'armée israélienne et des combattants du Hamas.

"J'espère et je m'attends à des actions moins intrusives à propos de l'hôpital", a déclaré le président américain à la Maison Blanche, questionné par des journalistes pour savoir s'il en avait parlé avec les dirigeants israéliens. "L'hôpital doit être protégé", a-t-il ajouté.

Le Hamas "a perdu le contrôle à Gaza" et ses combattants "fuient vers le sud", a affirmé lundi le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant après plus de cinq semaines de guerre avec le mouvement islamiste palestinien.

Des civils "pillent les bases du Hamas. Ils ne croient plus au gouvernement (du Hamas, ndlr)" au pouvoir dans le petit territoire palestinien, a aussi assuré le ministre dans un message vidéo diffusé par plusieurs chaînes de télévision.

Depuis fin octobre, les troupes israéliennes au sol progressent dans le nord de l'étroit territoire et les combats avec les combattants du Hamas se déroulent désormais au coeur de Gaza-ville où se trouvent encore des dizaines de milliers de civils.

Le gouvernement du Hamas a annoncé lundi que 11'240 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4630 enfants et 3130 femmes, a détaillé le gouvernement du Hamas palestinien. En outre, 29'000 personnes ont été blessées.

Le ministère de la Santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu'il est impossible de les recenser, car l'armée israélienne vise les ambulances et les soignants tentant de les approcher.

La guerre entre Israël et le Hamas se joue aussi sur les réseaux sociaux, qui se retrouvent inondés de fausses affirmations.

Des recherches de l'Institut pour le dialogue stratégique (ISD) démontrent que la Russie, la Chine et l'Iran, principalement, exploitent la guerre pour faire avancer leurs propres lignes géopolitiques.

Ces Etats utilisent la désinformation dans le but de soutenir le Hamas, d'affaiblir Israël et, in fine, de dénigrer le principal allié d'Israël, les Etats-Unis.

Faux comptes

Ces fausses informations circulent à l'aide de faux comptes et touchent un énorme nombre d'utilisateurs des plateformes en ligne.

Dans les 24 heures qui ont suivi l'explosion à l'hôpital al-Ahli Arab le 17 octobre, plus d'un compte sur trois qui publiait des informations sur le conflit sur le réseau social X était faux, selon Cyabra, une société de renseignement sur les médias sociaux située à Tel Aviv. Selon la société, 40'000 robots ont partagé ces messages.

Ces campagnes ne sont pas forcément coordonnées, chaque pays possédant sa propre stratégie de désinformation ou de propagande. Mais les algorithmes et l'utilisation astucieuse de hashtags signifient que leur impact est exponentiel, avec le risque important d'un embrasement régional.

>> Les explications de Miruna Coca-Cozma dans Forum :

Le chef de la diplomatie israélienne a estimé lundi que la pression internationale sur son pays s'accentuait concernant les opérations militaires dans la bande de Gaza et qu'il fallait s'efforcer d'en prolonger "la légitimité".

"Nous avons deux ou trois semaines avant que la pression internationale ne s'intensifie vraiment, mais le ministère des Affaires étrangères s'efforce d'élargir la fenêtre de légitimité et les combats se poursuivront aussi longtemps que nécessaire", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen.

Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Gaza a prévenu lundi que les "opérations humanitaires cesseront sous 48 heures, aucun carburant n'étant autorisé à entrer à Gaza", assiégée par Israël et en proie aux combats entre le Hamas et Israël.

"Ce matin, deux de nos principaux sous-traitants pour la distribution d'eau ont cessé de travailler - ils n'ont plus de carburant -, ce qui va priver 200'000 personnes d'eau potable" dans le petit territoire, où plus de la moitié des 2,4 millions d'habitants sont déplacés et dépendent désormais totalement de l'aide humanitaire pour survivre, a encore dit Thomas White sur X.

Le gouvernement israélien a annoncé lundi le blocage dans le pays des sites internet de la chaîne libanaise pro-iranienne Mayadeen TV, devenue selon lui un "porte-parole du Hezbollah".

Cette décision a été prise pour "empêcher un diffuseur de porter atteinte à la sécurité de l'Etat", a expliqué le ministre des Communications Shlomo Karhi.

Depuis plusieurs semaines, les échanges de tirs sont quotidiens entre le Hezbollah libanais et Israël dans la zone frontalière entre les deux pays, faisant craindre une extension dans le nord d'Israël du conflit en cours avec le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

"Il n'y a plus d'électricité" dans les hôpitaux du nord de la bande de Gaza faute de carburant, a affirmé le vice-ministre de la Santé du gouvernement Hamas, ajoutant qu'ils étaient désormais "hors service".

"Sept bébés prématurés" et "27 patients en soins intensifs" sont morts, a-t-il déploré alors que les combats entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien se concentrent dans le nord de la bande de Gaza, où les chars israéliens resserrent leur étau sur la ville de Gaza et plus particulièrement ses hôpitaux, qui selon Israël hébergent des bases du Hamas.

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - ©2023 Maxar Technologies via AP

La situation est particulièrement tendue à l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza.

Là, rapporte un journaliste collaborant avec l'AFP, "des chars, des blindés et des véhicules de transport de troupes israéliens encerclent les abords du complexe hospitalier de toutes parts". Il ajoute que des drones survolent le site à basse altitude.

>> Voir le reportage du 12h45 :

Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a appelé l'ONU et l'UE à "larguer de l'aide" sur la bande de Gaza pour soutenir les civils pris au piège de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.

"J'appelle les Nations unies et l'Union européenne à larguer de l'aide sur la bande de Gaza, en particulier dans le nord, comme cela a été fait à maintes reprises dans le monde", a lancé Mohammed Shtayyeh lors du conseil des ministres de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Il a également souhaité davantage d'acheminement d'aide humanitaire par la route, avec "l'ouverture de couloirs d'aide, qui ne se limitent pas au point de passage de Rafah".

Le terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, est le seul par lequel rentrent actuellement les camions transportant de la nourriture, des médicaments, des fournitures médicales, de l'eau en bouteille, des couvertures, des tentes ou encore des produits d'hygiène.

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, 76 camions sont passés dimanche à Gaza depuis l'Egypte, portant à 981 le nombre de camions entrés depuis le 21 octobre dans le territoire palestinien assiégé.

Un navire humanitaire turc transportant des hôpitaux de campagne pour la bande de Gaza est arrivé au port égyptien d'Al-Arish, près du terminal de Rafah frontalier du territoire palestinien, a déclaré un responsable du port.

Il s'agit du premier navire de secours transportant des hôpitaux de campagne pour Gaza à arriver en Egypte, alors que tous les hôpitaux de la ville de Gaza sont désormais hors service, selon le ministère de la Santé du Hamas.

"Le navire qui est arrivé à Al-Arish transporte du matériel, des générateurs, des ambulances pour établir 8 hôpitaux de campagne", a déclaré un responsable du ministère turc de la Santé.

La Turquie attendait le feu vert des autorités égyptiennes pour mettre en place des hôpitaux de campagne à l'aéroport d'Al-Arish, a-t-il expliqué. "Nous avons reçu le feu vert des autorités égyptiennes."

"Nous installerons ces hôpitaux dans les zones indiquées par les autorités égyptiennes", a-t-il ajouté.

Minute de silence et drapeaux en berne, l'ONU a rendu lundi un hommage mondial en mémoire de ses dizaines de collaborateurs tués dans la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a demandé qu'une minute de silence soit observée à 9h30 heure locale dans chaque pays où l'organisation dispose d'une représentation.

Le drapeau bleu et blanc des Nations unies a également été baissé à Bangkok, Tokyo et Pékin.

A Genève, deuxième plus grand centre des Nations unies après celui de New York, les drapeaux de l'ONU ont également été mis en berne dans la matinée. L'organisation n'a ailleurs hissé aucun des drapeaux de ses 193 pays membres, bordant l'allée principale se trouvant devant l'imposant bâtiment.

Le personnel de l'organisation était également invité à observer une minute de silence "en privé", selon un porte-parole de l'ONU à Genève, Rolando Gomez.

Le commissaire européen à l'Aide humanitaire Janez Lenarcic a appelé Israël à mettre en oeuvre de "véritables" pauses humanitaires dans sa guerre contre le Hamas et à les respecter.

"En premier lieu, elles doivent être annoncées à l'avance" et "clairement définies", ce qui "n'a pas été le cas jusqu'à présent",  a-t-il insisté à son arrivée à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

"Le carburant doit entrer. Comme vous pouvez le voir, plus de la moitié des hôpitaux dans la bande de Gaza ont cessé de fonctionner, essentiellement par manque de carburant", a-t-il encore affirmé.

Le patron de la diplomatie européenne Josep Borrell a de son côté insisté sur la nécessité que ces pauses humanitaires soient "immédiates" afin de garantir l'acheminement de l'aide indispensable, notamment du carburant pour permettre aux hôpitaux de fonctionner.

Les hôpitaux ne "doivent pas devenir des champs de bataille", a déclaré de son côté le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn. "Les patients en soins intensifs n'ont aucune chance de survie", a-t-il martelé.

En Israël, le plus grand hôpital souterrain du monde prépare la guerre. Il a fallu une trentaine d'heures pour transformer le parking souterrain de l'hôpital Rambam à Haïfa en hôpital lui-même, des travaux menés il y a quelques semaines face à la menace qui s'amplifiait.

La ville israélienne est en effet située à une quarantaine de kilomètres de la frontière avec le Liban et se trouve donc à portée des missiles du Hezbollah, la milice chiite libanaise, qui a multiplié ces dernières semaines les tirs contre des localités de l'Etat hébreu.

L'hôpital Rambam a donc dû s'adapter avec cet hôpital d'un nouveau genre d'une capacité de 2000 patients. Dans le parking ont pris place des centaines de lits d’hôpital avec une signalétique flambant neuve qui délimite chaque secteur. Les murs ont été parés de quelques couleurs pour égayer les lieux.

Pour l’heure toutefois, l'hôpital est loin d'être occupé totalement, car la situation n’a pas dégénéré sur le front nord. Il est toutefois déjà en partie utilisé de manière préventive.

>> Le reportage de Tout un monde :

AFP - Thomas Coex

>> Plus de détails : Au nord d'Israël, un parking transformé en hôpital face à la menace d'un conflit avec le Hezbollah

L'armée israélienne a annoncé la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 44 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec le Hamas.

Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque meurtrière menée sur son sol par le Hamas le 7 octobre, et mène en parallèle depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir dans le territoire.

Alors que la pression augmente sur le gouvernement israélien pour qu'il fasse tout pour récupérer les otages, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué dimanche dans une interview à CNN qu’il  "pourrait" y avoir un accord sur la libération de femmes, d’enfants et de personnes âgées.

De son côté. le Hamas a indiqué suspendre les discussions à cause de la manière dont Israël traitait l’hôpital al-Shifa, dans la bande de Gaza.

>> Point de situation dans La Matinale :

Keystone - ©2023 Maxar Technologies via AP

Depuis les attaques du Hamas le 7 octobre dernier et les représailles israéliennes sur Gaza, plus de 900 Palestiniens ont été déplacés en Cisjordanie occupée en raison des attaques des colons israéliens et des restrictions de mouvement accrues.

C'est presque autant en un mois qu'au cours de l'année écoulée, où l'on constatait pourtant déjà une très forte hausse.

Même s'ils vivent loin de Gaza, ces Palestiniens, souvent des bédouins ou des personnes installées dans des communautés rurales entourées de colonies israéliennes considérées comme illégales aux yeux du droit international, subissent un regain de violences sans précédent.

>> Le reportage dans les alentours d'Hébron :

Keystone/AP Photo - Nasser Nasser

Des milliers de Palestiniens espèrent lundi quitter le site de l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, sans eau ni électricité depuis quelques jours et pris au piège de combats entre le Hamas et l'armée israélienne.

En parallèle, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué dimanche dans un entretien à la chaîne américaine NBC l'éventualité d'un accord pour libérer certains des quelque 240 otages enlevés par le Hamas qui contrôle la bande de Gaza, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.

"Moins je m'exprime sur le sujet, plus j'augmente les chances que cela se matérialise", a déclaré Benjamin Netanyahu, sans épiloguer sur les tractations pour la libération des otages, peu avant le 38e jour, lundi, de la guerre déclenchée le 7 octobre dernier par une attaque sanglante du Hamas.

Le journaliste francophone Rami Abujamus, un habitant de Gaza-ville, a filmé l'exil de l'intérieur. Lui et son fils Walid ont été obligés de fuir leur lieu de vie pour éviter les bombardements. Il a filmé son parcours, témoignant de la situation dans la bande de Gaza. Des masses de civils sont contraints de quitter le nord de l'enclave vers le sud. En trois jours, on compte 200'000 personnes déplacées.

Afin de rendre la situation plus supportable et moins traumatisante pour son fils, Rami Abujamus le protège en lui faisant croire, depuis le début de la riposte israélienne, qu'il s'agit d'un jeu, que les tirs et bombes sont des feux d'artifice et qu'il ne s'agit que d'un voyage.

Après des heures de trajet, Rami Abujamus et son fils sont enfin arrivés à Rafah, où ils semblent se sentir plus en sécurité, du moins physiquement. Les séquelles psychologiques, quant à elles, restent présentes.

>> Découvrir en images le périple du journaliste Rami Abujamus et de son fils :

L'ONG Handicap International, présente à Gaza depuis 1996, évoque une situation intenable pour les civils. Elle vient de publier un rapport consacré à l'impact des armes explosives dans la bande côtière. Federico Dessi, directeur des opérations au Moyen-Orient de Handicap International, demande un cessez-le-feu immédiat.

“Nous avons eu l'information qu'une vingtaine d'hôpitaux auraient arrêté de travailler à cause des bombardements ou du manque de carburant. En plus, il y a un manque général de matériel médical”, explique-t-il. L'aide à la mobilité est également réduite. “Elle est nécessaire pour que les civils puissent vivre de manière digne et indépendante”, ajoute le directeur.

“La contamination des explosifs peut perdurer des années après la guerre”

Dans le rapport de Handicap International, il est expliqué que la plupart des personnes qui ont été blessées au cours des dernières années l'ont été à cause des engins explosifs aéroportés, mais également par les restes d'explosifs de guerre. “La contamination de ces explosifs peut perdurer des années après le conflit”, détaille Federico Dessi. “C'est un danger pour les civils, notamment pour les enfants”.

L'ONG organise des séances de sensibilisation au risque du conflit et des restes d'explosifs de guerre, destinées aux adultes et aux enfants. “Au début du conflit, nous avons pu envoyer des SMS à plus de 500'000 personnes présentes à Gaza”, affirme Federico Dessi. Sur le terrain, des volontaires mènent des séances de sensibilisation dans lesquelles les civils sont informés sur les façons de se protéger.

>> L'interview de Federico Dessi sur Forum :

>> Le suivi des évènements de mercredi: Le Conseil de sécurité de l'ONU demande des "pauses et des couloirs humanitaires" à Gaza