JO 2024 : un camp militaire de 5000 hommes en plein Paris
Les militaires seront logés sous des tentes sur la pelouse de Reuilly, pendant les Jeux olympiques dont ils contribueront à assurer la sécurité, afin d'assurer leur réactivité.
Quelque 5000 militaires seront logés sous des tentes en plein Paris, sur la pelouse de Reuilly, pendant les Jeux olympiques dont ils contribueront à assurer la sécurité, a affirmé mercredi 15 novembre le gouverneur militaire de Paris.
Sur cette vaste esplanade située dans l'est de Paris et qui accueille habituellement la Foire du trône, «nous allons monter un camp de l'ordre de 5000 hommes qui a la singularité d'être extrêmement proche du cœur de Paris», a déclaré le général Christophe Abad, lors d'une table ronde consacrée à la sécurité des Jeux organisée dans le cadre du salon Milipol, dédié à la sécurité intérieure des États. «La proximité entre les lieux de stationnement et les lieux de déploiement est un enjeu stratégique qui porte en son sein l'enjeu de la mobilité et de la réactivité de nos forces», a-t-il justifié.
Sécuriser l'espace public face au risque d'attentat
Le nombre de militaires qui seront déployés pour renforcer les effectifs de police et de gendarmerie et pallier de probables manques d'agents de sécurité privée pendant la période olympique n'a pas été précisé. Ils pourraient être près de 15.000, selon des observateurs. Pour les loger, le général Abad a rappelé l'existence d'une «petite quinzaine de casernes en Île-de-France» utilisées notamment pour loger les militaires déployés dans le cadre de l'opération Sentinelle.
Cette opération, lancée en 2015 après l'attentat contre le magazine satirique Charlie Hebdo à Paris, permet de déployer jusqu'à 7000 soldats pour sécuriser l'espace public face au risque d'attentat. Quelque 30.000 policiers et gendarmes doivent être mobilisés chaque jour, ainsi que 17.000 agents de sécurité privée pendant la période olympique et paralympique, qui s'étend du 26 juillet au 8 septembre.
Morgenstern
le
5000 soldats pour tenir le pavé Parisien. Nous sommes a Alger en 1961?
Sans-dents
le
Ces J.O., ça fait rêver ! ;-))
Annulons de suite ce désastre, qui pourrie la vie de tant de nos compatriotes.
Un désastre à 34 milliards, ponctionnés sur nos impôts ...
anonyme
le
Ces jeux olympiques, dont une majorité de Français ne voulaient pas, va nous coûter un pognon de dingue.