Tueurs à gages : une note de la police judicaire alerte sur une nouvelle génération de criminels

INFO LE PARISIEN. Dans un document interne, les spécialistes du crime organisé détaillent la manière dont les gangs organisés recrutent des petites mains du trafic de stups pour des règlements de comptes.

La cité Pissevin, à Nîmes, fut le théâtre en août dernier d'un règlement de comptes mené par cette nouvelle génération de tueurs à gages, provoquant la mort du petit Fayed. AFP/Nicolas Tucat
La cité Pissevin, à Nîmes, fut le théâtre en août dernier d'un règlement de comptes mené par cette nouvelle génération de tueurs à gages, provoquant la mort du petit Fayed. AFP/Nicolas Tucat

    Jeunes et inexpérimentés. Une note récente effectuée par l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (Oclco) tente de dresser le profil d’une nouvelle génération de tueurs à gages, aussi imprévisible que dangereuse.

    Selon ce document dont nous avons pris connaissance, ces nouveaux sicaires à la sud-américaine ont 25 ans de moyenne d’âge et seraient motivés par l’appât du gain et la fascination pour le crime organisé. Ils peuvent être rémunérés entre 1 000 et 100 000 euros pour accomplir un contrat. Un tarif calculé en fonction de l’envergure et de la dangerosité de la cible visée.