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Affaire Sébastien Cauet : l'animateur désormais visé par trois plaintes pour viols et agressions sexuelles

Ces dernières semaines, d'autres témoignages ont émergé sur les réseaux sociaux pour dénoncer le comportement de Sébastien Cauet mais l'animateur nie les faits. [Thomas SAMSON / AFP]

Le parquet de Paris a confirmé être désormais saisi de trois plaintes déposées à l'encontre de Sébastien Cauet. Elles visent toutes des faits de viol et d'agression sexuelle.

De nouvelles accusations ont émergé dans l'affaire Sébastien Cauet. L'animateur est désormais visé par trois plaintes pour viols et agressions sexuelles, dont celle déposée le 18 novembre dernier à Bourg-en-Bresse (Ain).

Le parquet de Paris, qui est saisi de ces trois procédures, a précisé que deux d'entre elles avaient initialement été traitées par le parquet de Bourg-en-Bresse. L'enquête a été confiée à la brigade des mineurs de la police judiciaire parisienne car l'une des plaignantes était mineure au moment des faits.

La première plainte a été déposée le 18 novembre pour plusieurs faits de viols qui auraient été commis entre 2014 et 2022. Révélée par le magazine l'Obs, cette procédure a été lancée par une jeune femme de 25 ans qui a expliqué avoir rencontré Sébastien Cauet alors qu'elle n'avait que 15 ans.

Deux tentatives de suicide

A l'époque elle avait «gagné un concours pour aller à Disneyland Paris avec lui et son équipe d'NRJ» et rêvait de faire de la radio. Selon elle, l'animateur lui aurait demandé une fellation qu'elle a d'abord refusé de lui accorder, avant de céder sous la contrainte.

Une scène similaire se serait reproduite en 2022, dans un parking. Auprès de l'Obs, la victime présumée a évoqué son «mal-être permanent», qui l'a conduite à faire deux tentatives de suicide.

Ces dernières semaines, d'autres témoignages ont émergé sur les réseaux sociaux pour dénoncer le comportement de Sébastien Cauet. L'animateur continue de nier les faits et a lui-même déposé plainte pour «dénonciation calomnieuse, tentative d'extorsion de fonds en bande organisée» et «faux et usages contre personnes dénommées».

La radio NRJ, qui l'emploie, a de son côté annoncé son «retrait provisoire» de l'antenne. L'entreprise a par ailleurs indiqué avoir ouvert une enquête interne «conduite par un cabinet extérieur et totalement indépendant».

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