Monique Olivier, ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret, est jugée depuis ce mardi 28 novembre 2023 aux assises de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour son implication dans les enlèvements et meurtres de Joanna Parrish (1990), Marie-Angèle Domèce (1988) et Estelle Mouzin (2003).
Interrogée en début d’après-midi, ce mercredi 29 novembre 2023, entre les auditions de deux témoins, sur la lecture des faits que le président avait effectuée mardi au premier jour d’audience, l’accusée avoue, debout face à la Cour : « Je reconnais tous les faits, les trois faits qui me sont reprochés. »
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Le double-jeu de Monique Olivier évoqué
Monique Olivier s’est ensuite rassise dans le box, vêtue du même pull gris que la veille. Le dos légèrement voûté et le visage inexpressif, elle a écouté la déposition de Francis Nachbar, ancien procureur de la République de Charleville-Mézières, qui avait requis contre elle et Michel Fourniret en 2008 lors du premier procès du couple.
« La duplicité de cette femme dépasse l’entendement », lance le magistrat à la retraite, racontant avoir assisté aux interrogatoires de Monique Olivier par les enquêteurs belges en 2004. La veille, la septuagénaire s’était positionnée en victime face aux actes de son mari, affirmant qu’elle ne faisait « qu’obéir aux ordres », niant tout « pacte criminel » entre les deux époux.
Avec AFP
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