Guerre Israël-Hamas : elle avait ironisé sur la mort d'un bébé israélien, une influenceuse condamnée à dix mois de prison avec sursis

  • Lors de son procès, devant le tribunal correctionnel, la prévenue a assuré qu'elle faisait "un peu d'ironie" et a concédé avoir été "maladroite".
    Lors de son procès, devant le tribunal correctionnel, la prévenue a assuré qu'elle faisait "un peu d'ironie" et a concédé avoir été "maladroite". Independant - Michel Clementz
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Warda A, une influenceuse française, a été condamnée à 10 mois de prison assortie d'un sursis probatoire de 24 mois pour avoir ironisé sur la mort d'un bébé israélien sur les réseaux sociaux. Elle devra suivre un stage de citoyenneté. 

Ce mercredi 6 décembre, l'influenceuse Warda A, la trentaine, a été condamnée par la justice pour "apologie du terrorisme". Cette dernière était poursuivie pour avoir diffusé une vidéo sur ses réseaux sociaux où elle ironisait sur la mort d'un bébé israélien, en lien avec l'attaque du Hamas, le 7 octobre dernier, contre Israël.

Comme le rappellent nos confrères du Monde, Warda A., faisait référence au témoignage d'un secouriste israélien qui assurait avoir retrouvé un enfant dans un four. Un acte qui aurait été commis par des membres du mouvement islamiste palestinien. "À chaque fois que je tombe sur l’histoire du bébé qui a été mis dans le four, je me pose la question s’ils ont mis du sel, du poivre (…), du thym ? S’ils l’ont fait revenir à quoi ?, avait-elle indiqué à ses quelque 9000 followers sur Instagram, au moment des faits. 

Lors de son procès, devant le tribunal correctionnel, la prévenue a assuré qu'elle faisait "un peu d'ironie" et a concédé avoir été "maladroite". Elle aurait également assuré vouloir simplement dénoncer "la propagande et la manipulation des médias" car, pour elle, il n'était pas possible qu'un enfant puisse avoir été mis dans un four. 

Finalement, l'influenceuse Warda A. a été condamnée à 10 mois de prison assortie d'un sursis probatoire de 24 mois suivant ainsi les réquisitions du parquet. Elle devra suivre un stage de citoyenneté. "Nous allons évidemment faire appel" a confié l'avocat de la prévenue Me Ilyacine Maallaoui. "Et si nous devons aller jusqu’à la Cour de cassation, voire des instances européennes, nous le ferons".

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