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Zimbabwe: une centaine d’éléphants morts à cause de la sécheresse et du manque d'eau

Au Zimbabwe, la sécheresse prolongée tue les éléphants du parc national de Hwange – le plus grand parc naturel du pays, qui en abrite 45 000. Au moins 100 éléphants sont morts d’épuisement à cause de la raréfaction de l’eau et de la nourriture. Il y a pourtant des solutions à ce problème de plus en plus récurrent.

Dans le parc naturel de Hwange, au Zimbabwe, en 2019.
Dans le parc naturel de Hwange, au Zimbabwe, en 2019. AFP - ZINYANGE AUNTONY
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Le Zimbabwe a la deuxième plus grande population d’éléphants au monde. Protégée du braconnage, elle est pourtant menacée d’épuisement cette année dans le parc national de Hwange, car la saison sèche n’en finit pas, avec le retour du phénomène climatique, El Niño.

« À la fin de la saison sèche, les éléphants sont toujours affaiblis. Pendant la saison sèche, les éléphants restent toujours autour des points d’eau, ils se nourrissent de la végétation avoisinante et donc plus la saison sèche dure, plus ils doivent s’éloigner des points d’eau pour manger et revenir pour boire. Donc, si la saison sèche se prolonge, les distances à parcourir deviennent trop importantes et les éléphants s’affaiblissent et certains finissent par mourir », explique David Germain-Robin, du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).

Tenter de simplifier leurs déplacements

La solution existe, selon David Germain-Robin : faciliter, plus qu’aujourd’hui, la migration saisonnière transfrontalière des éléphants : « C’est le principe de l’initiative que nous avons à l’IFAW, nous donnons de l’espace pour créer des couloirs de migrations entre les différentes zones. Ça a déjà été accompli mais après, il y a toujours entre les différentes zones des zones de chasse, des zones communautaires, il faut réussir à recréer des zones propices à la migration des éléphants, en limitant les conflits avec les hommes », précise-t-il.

Sauver les éléphants, c’est limiter le réchauffement climatique dont ils sont victimes, souligne le spécialiste, puisque les pachydermes favorisent la reforestation, en dispersant des graines. L'Afrique australe est la région qui a le mieux réussi à conserver ses éléphants, encore victimes des activités humaines et du braconnage, en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale.

Interpol annonce avoir saisi 300 kilos d'ivoire en octobre, au cours d'un coup de filet international organisé conjointement avec l'Organisation mondiale des douanes, qui a permis l'arrestation de 500 personnes et la confiscation de 2 000 produits animaux et végétaux protégés.

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