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Les agentes de la ville d'Arras peuvent désormais demander un congé menstruel

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Les 550 agentes de la ville d'Arras peuvent demander un congé menstruel, depuis lundi 11 décembre. Sur une période d'un an, les femmes qui souffrent de règles très douloureuses peuvent prendre jusqu'à 10 jours de congé supplémentaires.

Malika Kassa, directrice des ressources humaines et Théo Lobry, conseiller municipal en charge des sujets d'égalité, de diversité et de laïcité à Arras. Malika Kassa, directrice des ressources humaines et Théo Lobry, conseiller municipal en charge des sujets d'égalité, de diversité et de laïcité à Arras.
Malika Kassa, directrice des ressources humaines et Théo Lobry, conseiller municipal en charge des sujets d'égalité, de diversité et de laïcité à Arras. © Radio France - Lison Bourgeois

Les employées de la ville d'Arras peuvent demander un congé menstruel depuis ce lundi 11 décembre. Il s'agit d'une période de repos proposée aux femmes qui souffrent de règles douloureuses. Comme pour un arrêt de travail classique, les femmes qui le demandent devront d'abord aller voir un médecin. Ce congé menstruel permet aux femmes de disposer de 10 jours de congés supplémentaires sur un an.

Un congé menstruel, mais aussi des aménagements

Ce congé menstruel pourra être obtenu par les femmes qui le souhaitent et qui obtiennent un certificat médical. Il faudra qu'un médecin atteste d'une douleur "pathologique", liée à de l'endométriose par exemple. Cela peut concerner 10 % des 550 agentes de la ville, selon les moyennes nationales.

Mais la ville d'Arras a souhaité aussi aller plus loin. Notamment en proposant des aménagements aux femmes qui souffrent de douleurs de règles plus classiques, dites "incapacitantes". "On ne règle pas tout le problème avec ce congé menstruel", explique Théo Lobry, conseiller municipal en charge des sujets d'égalité, de diversité et de laïcité à Arras.

Réorganisation des horaires et télétravail

"On va travailler aussi sur l'organisation du temps de travail en allongeant peut-être les pauses pour les femmes qui souffriraient de règles douloureuses. On va aussi réfléchir à réorganiser les horaires de travail, et puis à faciliter le télétravail aussi pour ces femmes. Donc c'est un ensemble qui permettra d'avancer sur ce sujet-là !", assure l'élu.

Le congé menstruel n'entraînera aucun jour de carence et donc aucune perte de salaire pour les femmes qui le demandent. Le congé menstruel est actuellement un sujet de débat à l’échelle nationale. Fin mai, les députés écologistes Sandrine Rousseau, Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont déposé à l'Assemblée nationale une proposition de loi en faveur de son instauration.

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