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Les États-Unis ont mené une frappe visant un avion russe en Libye, selon l'agence Nova

Selon l’agence de presse italienne Nova citant une source libyenne, un drone a visé, le 12 décembre à l'aube, un avion militaire russe stationné sur le tarmac d'al-Joufra, une base militaire située dans le Sud-Est libyen et sous contrôle de Khalifa Haftar, à la tête de l'Armée nationale libyenne. La base est investie par les Wagner depuis des années. Selon l'agence Nova, l'appareil russe est utilisé par le groupe Wagner en Libye. Les images satellitaires confirment l'existence de cette frappe attribuée aux américains.

C'est un avion Ilyushin 76 qui a été touché, selon l'agence italienne Nova.
C'est un avion Ilyushin 76 qui a été touché, selon l'agence italienne Nova. AFP/Archivos
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Des activistes ont partagé des photos et des vidéos d'un avion en train de brûler dans un aéroport militaire situé dans une zone désertique, indiquant qu'il s'agissait de l'appareil russe. Les images satellitaires et celle de la Nasa analysées par des spécialistes laissent apparaître un Ilyushin II-76 qui brûle.

Des comparaisons entre des photos antérieures et postérieures à cette frappe montrent une tache noire en forme d'avion couvrant le tarmac et qui n'existait pas avant le 12 décembre.

Selon l'agence Nova, l'avion transporterait des dispositifs électroniques de brouillage destinés au nouveau corps militaire russe en Afrique. Un corps destiné à remplacer Wagner et qui devrait être basé en Libye. Ces matériels, précise l'agence, étaient à destination de la Libye et du Soudan.

L'agence de presse italienne, citant d'autres sources libyennes, indique par ailleurs qu'une autre frappe a eu lieu le 7 décembre dernier visant al-Joufra mais aussi une base moins importante à Zalla, située à quelque 200 km.

Selon nos informations, en juin dernier, un autre avion du même genre a été visé par un drone sur la base al-Khadem au Nord-Est libyen.

Washington accuse la Russie d'utiliser la Libye comme plate-forme pour organiser ses activités dans le Sahel. L'Africom, tout comme Khalifa Haftar, gardent le silence sur cette affaire qui intervient en pleine guerre d'influence en Afrique entre la Russie et l'Otan.

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