Grotte d'Altamira : bisons réfutés

En 1879, un préhistorien amateur et sa fille découvraient, au plafond de la grotte espagnole d’Altamira, des peintures sublimes datant de la préhistoire.

Cette découverte fondatrice pour la compréhension de l’art paléolithique fut reçue en son temps avec beaucoup de scepticisme par la communauté des préhistoriens, dont l’un de ses plus éminents représentants, Émile Cartailhac.

Sciences Chrono vous explique pourquoi la controverse est née, et comment Émile Cartailhac finit par reconnaître tardivement son erreur dans un célèbre mea culpa, avec Arnaud Hurel, historien au Muséum National d’Histoire Naturelle.

L'archive du jour

L'Abbé Henri Breuil raconte la découverte de la grotte d'Altamira, conférence à l'Unesco, 1946.

Comment furent découvertes les peintures préhistoriques de la grotte d’Altamira ?

• La première image - L'Art préhistorique, Philippe Grosos (Éditions des Presses Universitaires de Rouen, 2023)
• Émile Cartailhac (1845-1921) : une préhistoire en constante reconstruction, par Arnaud Hurel et Noël Coye (HAL Science, 2023)
• 1902- Émile Cartailhac, le mea culpa d'un sceptique, Michel Barbaza (Éditions Midi-Pyrénées, 2022)
• Les peintures préhistoriques de la grotte d’Altamira à Santillane (Espagne), par Arnaud Hurel (Bibnum, 2017)
• Raconter ou prouver. Récits de découvertes et de non-découvertes de grottes ornées, par Sylvie Grenet et Noël Coye (Open Editions Journals, 2018)
• 1902 : “Les cavernes ornées de dessins. La grotte d’Altamira, Espagne. “Mea culpa” d’un sceptique”, par Emile Cartailhac (Université Complutense de Madrid)
• La Grotte d’Altamira (Hominidés)

Les références musicales

• Le générique du début : La Fuite par Kick et Flûte
• Le générique de fin : Children par Pavane