Déjà un 1er féminicide en 2024 : une femme tuée par son mari à Waregem
Une femme de 43 ans est décédée mercredi à Waregem (province de Flandre occidentale), tuée par son mari, âgé de 44 ans. Ce dernier a été interpellé, ce mercredi 03 janvier 2024.
- Publié le 04-01-2024 à 09h29
- Mis à jour le 04-01-2024 à 09h30
Selon plusieurs journaux, elle a été poignardée et sa voiture, qui se trouvait dans le garage de l’habitation, a ensuite été incendiée par son mari. Le feu a rapidement été contrôlé.
La femme est décédée des suites de ses blessures, a encore précisé le parquet. L’enquête est encore en cours et pendant ce temps, le laboratoire et le médecin légiste se rendent sur place. Le juge d’instruction s’y rendra ensuite à son tour.
Le drame s’est produit dans leur villa sous les yeux de leurs trois fils âgés de 7, 9 et 11 ans, selon Het Laatste Nieuws. Mathias D (44 ans) et Stéphanie D (43 ans) se sont disputés, la situation est rapidement devenue incontrôlable, puisque le quadragénaire s’est emparé d’un couteau et a poignardé sa femme à plusieurs reprises. Selon le média flamand, Stéphanie D a été retrouvée dans la cuisine. Une vidéo réalisée par des riverains montre la femme assise par terre dans le jardin.
La maman des trois enfants a été réanimée pendant de longues minutes, en vain. Les trois enfants n’ont, eux, pas été blessés. Le motif est, à l’heure actuelle, toujours inconnu.
Mathias D était gérant d’un magasin d’électricité. La victime, elle, a travaillé pour la police durant 12 ans avant d’ouvrir un magasin de lingerie. En 2021, elle a également ouvert un centre de fitness. "Ils travaillaient tous les deux beaucoup, estime un voisin à Het Laatste Nieuws. Il a quelques jours, Stéphanie a d’ailleurs lancé un appel sur les réseaux sociaux concernant une recherche d’une baby-sitter."
"Je ne peux pas m’empêcher de penser à ces garçons tout le temps, explique une connaissance de la famille. Ils ont perdu leur mère et leur père. C’est incroyable qu’il ait été capable de faire ça. Mais comme vous pouvez le constater, tout le monde a ses problèmes..."