Saint-Laurent-en-Grandvaux Le soir du réveillon de Noël, il frappe sa compagne sous les yeux des enfants

Un homme de 38 ans a été condamné, ce jeudi au tribunal de Lons-le-Saunier, à un an de prison ferme pour des violences commises sur sa compagne les soirs du réveillon et du 2 janvier, en présence de leurs quatre enfants.
De notre correspondant Michel Ravet - 05 janv. 2024 à 12:00 | mis à jour le 05 janv. 2024 à 13:31 - Temps de lecture :
Lors du réveillon de Noël et le soir du 2 janvier, un père  de famille a violenté sa compagne, en présence  de leurs quatre enfants.  Illustration Hugo Azmani
Lors du réveillon de Noël et le soir du 2 janvier, un père de famille a violenté sa compagne, en présence de leurs quatre enfants. Illustration Hugo Azmani

Lors du réveillon de Noël et le soir du 2 janvier, un père de famille a violenté sa compagne, en présence de leurs quatre enfants dans une commune du canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux. Le prévenu, un homme de 38 ans, domicilié chez sa mère, dans un village voisin, avait rejoint celle que, depuis sept ans, il considérait comme sa compagne. Une soirée très alcoolisée au domicile de cette dernière – les deux concubins faisant résidence séparée –, à laquelle participaient leurs quatre enfants âgés de 4 à 12 ans. Et, c’est en présence des enfants que les choses ont dégénéré. Pour quelles raisons ? À cause de quelques déjections du chat et des mégots qui jonchaient le sol des toilettes… S’ajoutait une once de jalousie, provoquée par un téléphone portable « verrouillé » et le ton est vite monté.

Prise à la gorge, coup de poing au visage, menace avec un couteau, morsure… Le tout assorti de menaces de mort. Et des menaces réitérées puisque le prévenu avait déjà été condamné pour un même motif par le tribunal correctionnel de Besançon.

Selon les voisins qui ont été entendus par la gendarmerie. Des faits similaires avaient déjà eu lieu. L’homme l’a confirmé quelques jours plus tard, après une période de trêve, lorsqu’une nouvelle scène s’est produite, toujours « pour un truc dans son téléphone ».

« Mon comportement est tout simplement inadmissible »

À la barre, cet ouvrier de 38 ans faisait amende honorable : « Mon comportement est tout simplement inadmissible, surtout devant mes enfants. Il y a des trucs en moi qu’il faut que je change. »

Son casier judiciaire montrait que, « après une période de galère où il avait touché le fond en vivant dans la rue » qui lui avait valu quelque neuf mentions, il avait rencontré la victime du jour. « Elle était mon héroïne – au sens noble du terme – et avec elle j’allais avoir une nouvelle vie. »

Des espoirs douchés ce jeudi 4 janvier puisque cette dernière considère que, désormais, elle n’est plus sa compagne. Face à l’important préjudice qu’elle avait subi, elle réclamait une somme de 5 000 € de dédommagement.

Le tribunal suivra les réquisitions de la Procureure en condamnant le prévenu à neuf mois de prison ferme auxquels s’ajoutent trois mois de révocation d’un sursis probatoire. Une peine qui pourra s’aménager par un placement extérieur dans un centre pour conjoints violents. Il lui est également interdit de contacter et de paraître au domicile de son ex-compagne à qui il devra verser 1 200 €.

L’identité du prévenu n’a pas été révélée pour protéger la victime.

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