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Au Nigeria, dix personnes tuées par des mines terrestres

Les djihadistes de Boko Haram, toujours actifs au nord-est du pays, à la frontière camerounaise, sont suspectés d’avoir disséminé les engins explosifs.

Le Monde avec AFP

Publié le 10 janvier 2024 à 11h11

Temps de Lecture 1 min.

Au moins 10 personnes ont été tuées par des mines terrestres sur une autoroute dans le nord-est du Nigeria, près de la frontière avec le Cameroun, où des djihadistes sont actifs, ont indiqué, mardi 9 janvier, à l’AFP des sources locales.

Sept personnes ont péri mardi matin lorsque leur camion a heurté une mine terrestre, probablement posée par des djihadistes dans le village de Kinabaa, près de la ville de Gamboru, selon Shehu Mada, chef d’une milice locale combattant les islamistes.

Deux autres passagers ont été blessés, a précisé Usman Hamza, un autre milicien anti-djihadiste, qui a également donné un bilan total de sept morts lors de cette explosion. Parmi eux figurent une femme et ses deux enfants qui se rendaient dans la capitale régionale, Maïduguri, pour assister à un mariage, a déclaré Babandi Abdullahi, un habitant de Gamburu, qui a assisté à leurs funérailles.

Raids contre la population

Lundi, toujours dans l’Etat de Borno, trois autres personnes avaient été tuées sur cette route après qu’une voiture et un camion transportant de l’aide humanitaire vers la ville de Gamboru eurent heurté des mines. « Le conducteur du camion a été tué. Dans la voiture, Deux passagers de la voiture aussi et d’autres blessés, dont le chauffeur, qui a perdu un pied », a rapporté Umar Kachalla, chef d’une milice anti-djihadiste. Selon lui, des militaires sont parvenus à désactiver trois autres mines près du site de l’explosion.

L’autoroute reliant Gamboru à Maïduguri, longue de 140 km, constitue une voie commerciale stratégique dans cette région du Nigeria, mais aussi pour relier le Cameroun voisin. Dans la région, le groupe islamiste Boko Haram et sa faction rivale, l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), mènent depuis de nombreuses années des raids contre la population.

Ils ont été repoussés de plusieurs zones qu’ils contrôlaient mais sont toujours actifs dans des zones reculées. Plus de 40 000 personnes ont été tuées et environ 2 millions de personnes déplacées depuis le début du conflit en 2009.

Le Monde avec AFP

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