Une enquête ouverte pour féminicide après la mort d'une quinquagénaire dans le Tarn

Une enquête pour féminicide a été ouverte après la mort d'une femme de 50 ans dans le sud du Tarn dans la nuit du 10 au 11 janvier 2024.

Le suspect encourt la réclusion criminelle à perpétuité si l'enquête conclut à sa responsabilité dans ce féminicide.
Le suspect encourt la réclusion criminelle à perpétuité si l’enquête conclut à sa responsabilité dans ce féminicide. (©Illustration Fabien Hisbacq – Actu Occitanie)
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Une enquête pour féminicide a été ouverte jeudi 11 janvier 2024 après la découverte du corps d’une femme de 50 ans dans le sud du Tarn.

Les faits se sont produits à Brassac, une commune d’environ 1 300 habitants à l’est de Castres, non loin de la frontière avec l’Hérault.

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Au milieu de la nuit

Vers 2 heures du matin, jeudi 11 janvier 2024, les gendarmes se rendaient dans un appartement pour y découvrir, sa locataire, une femme morte, âgée de 50 ans, vraisemblablement tuée par arme à feu.

« Les premières constatations et auditions réalisées apparaissent concorder avec un décès provoqué par un tir de fusil de chasse« , explique le parquet de Castres.

"La défunte présente un impact de balle unique au niveau du thorax, seule blessure apparente de nature à provoquer la mort".

Le parquet de Castres

Un scanner et une autopsie doivent encore être réalisés ce vendredi 12 janvier pour confirmer cette cause du décès.

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Le compagnon très alcoolisé

Quand les gendarmes sont arrivés sur place, le compagnon de la victime, qui vivait ici avec elle, était présent. Il a été placé en garde à vue à Castres. Cependant, plusieurs heures plus tard, il n’avait toujours pas pu être entendu. A 16 heures, le parquet indiquait ainsi que « son état d’alcoolisation » ne le permettait toujours pas…

Il s’agit « à ce stade » de la seule garde à vue en lien avec ce dossier. Le compagnon est donc le seul suspect visé par cette enquête ouverte pour « homicide volontaire par concubin ». Un crime passible de réclusion criminelle à perpétuité.

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Plusieurs armes saisies

Plusieurs fusils appartenant au suspect ont par ailleurs été saisis, ainsi que des munitions.

Des investigations complémentaires vont être réalisées durant la garde à vue, d’une durée de 48 heures.

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Un couple déjà connu des gendarmes

Le parquet précise que le suspect comme la victime étaient déjà connus de la gendarmerie pour des faits liés à la « consommation d’alcool et à des violences sur des tiers ».

Cependant, aucune plainte n’a jamais été déposée par ces deux personnes pour violence conjugale.

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