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Moyen-Orient - Repère

En chiffres : les attaques des houthis en mer Rouge

Depuis la mi-novembre, le groupe armé, qui fait partie de "l'axe de la Résistance", mène des attaques en mer Rouge menaçant le trafic maritime international.

En chiffres : les attaques des houthis en mer Rouge

Des manifestants yéménites participent à une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien à Sanaa, capitale du Yémen, le 11 janvier 2024. Photo Mohammed Huwais/AFP

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes au Yémen contre les houthis, touchant des sites militaires dans plusieurs villes contrôlées par le groupe armé. Les attaques ont fait cinq morts et six blessés parmi les rebelles et marqué un tournant dans la guerre.

Depuis la mi-novembre, le groupe armé, qui fait partie de "l'axe de la Résistance", mène des attaques en mer Rouge menaçant le trafic maritime international. De nombreuses compagnies ont même décidé de contourner la zone face à ces attaques, présentées comme un acte de "solidarité" envers les Palestiniens de Gaza. Ces offensives se sont multipliées ces dernières semaines en mer Rouge et dans le détroit de Bab el-Mandeb, par lequel transite 12 % du commerce maritime mondial, selon la Chambre internationale de la marine marchande (ICS).

L’Orient-Le Jour revient, en chiffres et en quelques explications, sur ces attaques.

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C'est le nombre de frappes de missiles et d'attaques de drones menées par les houthis depuis le 19 novembre près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb qui sépare la péninsule arabique de l'Afrique, selon l'armée américaine.

Les houthis affirment cibler les navires commerciaux qu'ils soupçonnent d'être liés à Israël ou naviguant vers Israël, précisant agir en signe de "solidarité" avec la bande de Gaza. 

Des navires d'importantes compagnies maritimes, comme CMA-CGM ou Maersk, ont notamment été ciblés par ces attaques.

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C'est le nombre de sociétés ayant annoncé avoir suspendu leur passage via le détroit de Bab el-Mandeb. Maersk, Hapag-Lloyd, CMA CGM Group et Evergreen - quatre des cinq principales compagnies maritimes mondiales - et des géants du pétrole comme BP ont ainsi suspendu leur trafic maritime en mer Rouge, provoquant une flambée des prix du pétrole et du gaz.

Arsenio Dominguez, secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), avait déclaré le 3 janvier devant le Conseil de sécurité des Nations unies qu’environ 18 compagnies maritimes ont décide de "réorienter leurs navires autour de l'Afrique du Sud afin de réduire les attaques contre les navires et bien sûr l'impact que cela a pour les marins en particulier". Il a ajouté que la démarche requiert 10 jours de voyage supplémentaires, entraînant des taux de fret plus élevés et un impact négatif sur le commerce.

Infographie Guilhem Dorandeu

-1,3 %

Entre novembre et décembre 2023, le commerce mondial a baissé de 1,3 % suite aux attaques contre des navires marchands en mer Rouge, entraînant une chute du volume des marchandises transportées dans cette région-clé, avait souligné le Kiel Institute for the World Economy, dans un rapport publié le 11 janvier.

« Actuellement, environ 200.000 conteneurs sont transportés quotidiennement via la mer Rouge, contre environ 500.000 par jour en novembre », a-t-il rapporté. L’étude a ajouté que l’exportation de l’Europe avait chuté de 2 % et les importations de 3,1 %. Pour les Etats-Unis, les importations ont baissé de 1,5 % et les exportations de 1 %.

15 victimes

Le 31 décembre, 10 combattants houthis ont été tués suite à une riposte des Etats-Unis, qui a fait couler trois bateaux alors qu’un quatrième a pu s’échapper. Cinq autres membres du groupe rebelle ont été tués dans les frappes de la nuit de jeudi à vendredi. 

Aucun navire attaqué par les houthis n'a par contre eu à déplorer de victimes.

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C'est le nombre de pays qui participent à la coalition internationale en mer Rouge, à l'initiative des États-Unis. Onze d'entre eux ont officiellement annoncé leur participation à cette force, tandis que les autres y participent de manière anonyme. Parmi les pays actifs, on compte notamment, outre les États-Unis : la Grèce, la France, le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l'Espagne et les Seychelles.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes au Yémen contre les houthis, touchant des sites militaires dans plusieurs villes contrôlées par le groupe armé. Les attaques ont fait cinq morts et six blessés parmi les rebelles et marqué un tournant dans la guerre. Depuis la mi-novembre, le groupe armé, qui fait partie de "l'axe de...

commentaires (1)

Tous les proxy de l’Iran devraient être stoppés dans leur élan avant qu’ils ne deviennent une menace pour les pays démocratiques qui sont là faire des calculs sur le court terme alors que l’Iran, et sans jamais mettre en danger son pays ni ses intérêts, tire les ficelles pour arriver à son but final qui est de dominer la région tout en fignolant sa bombe pour menacer le monde civilisé. Le HB du Liban en est la meilleure preuve de ces voyous en herbe qu’on laisse s’armer et terroriser sans réagir jusqu’au point de non retour.

Sissi zayyat

11 h 00, le 13 janvier 2024

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Commentaires (1)

  • Tous les proxy de l’Iran devraient être stoppés dans leur élan avant qu’ils ne deviennent une menace pour les pays démocratiques qui sont là faire des calculs sur le court terme alors que l’Iran, et sans jamais mettre en danger son pays ni ses intérêts, tire les ficelles pour arriver à son but final qui est de dominer la région tout en fignolant sa bombe pour menacer le monde civilisé. Le HB du Liban en est la meilleure preuve de ces voyous en herbe qu’on laisse s’armer et terroriser sans réagir jusqu’au point de non retour.

    Sissi zayyat

    11 h 00, le 13 janvier 2024

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