Polémique Amélie Oudéa-Castéra : "Un mépris insupportable..." Les syndicats appellent à la grève les 25 janvier et 1er février
La nouvelle ministre de l'Education Amélie Oudéa-Castera est au centre d'une polémique après avoir expliqué son choix de scolariser ses enfants dans le privé en raison des "paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées" dans le public. Au point que les syndicats du secteur réclament sa démission et appellent à la grève.
"Tous les enseignants se sont sentis blessés, humiliés, il y a une très grande colère de la profession". Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré (collèges et lycées) enrage contre les propos d'Amélie Oudéa-Castéra. À peine promue à l'Education nationale, "AOC" est obligée de se justifier sur l'inscription de ses trois fils à l'école Stanislas, prestigieux établissement privé des beaux quartiers de la capitale.
Choix motivé par "des paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public, a-t-elle expliqué dans un premier temps. Avant que le journal Libération mette la défense de la ministre, contredite par une ex-enseignante. Celle-ci a démenti l'absence invoquée d'instituteurs et a souligné la volonté de Mme Oudéa-Castéra de faire sauter une classe à l'aîné de la fratrie.
\ud83c\udfc5Premier jour, première médaille d'or : celle de la provocation !
— SNES-FSU (@SNESFSU) January 13, 2024
Attribuée à Amélie Oudéa-Castera, ministre des JO...et de l’enseignement privé.
\u27a1\ufe0fhttps://t.co/vP4dwgGbvQ #Grève1erFévrier #Mépris2024 pic.twitter.com/O7jdIDpgLC
"Violente charge contre l'enseignement public"
Il n'en fallait pas plus pour que les syndicats réclament la démission de la nouvelle ministre et lancent la grève. Dénonçant "un mépris insupportable", le Fnec-FP-FO appelle à cesser le travail et "manifester sous les fenêtres" du ministère le 25 janvier. Ce sera le 1er février pour le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) et le FSU, qui évoque une "violente charge contre l'enseignement public".
Un mouvement était déjà prévu à cette date-là, pour la hausse des salaires et l'amélioration des conditions de travail du corps enseignant. Il s'agira donc aussi de dénoncer "le mépris" subi par la profession.














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